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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 00:00

ND-de-Lourdes 1910-1944 :


auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Eglise construite en 1910 pour le nouveau quartier d' Athis-Val formé autour de la gare de triage de Juvisy et consacrée par Mgr Gibier, évêque de Versailles, le 12 novembre 1911. En 1938 la nef, le choeur et la tribune sont décorées de 22 tableaux de peinture à l' huile exécutés sur toiles encollées par le peintre Camille Lambert, professeur à l' école de dessin de Juvisy. En 1938 également, une couverture en ardoise d' Angers remplace une toiture en fibro-ciment et un ravalement en ciment-pierre est établi sur l' ensemble des murs intérieurs et extérieurs. L' église est complètement détruite par le bombardement du 18 avril 1944. Le clocher, des parties de la façade centrale et des murs latéraux sont encore debout, mais présentent de nombreuses crevasses et fissures qui entraînent leur démolition. Le dossier de reconstitution à l' identique est transmis à la délégation de Seine-et-Oise du MRU par l' architecte Maurice Laurence, expert pour l' immobilier, en octobre 1949 ; il relève du Plan national, l' évaluation se montant à plus de 3 millions valeur 1939. L' évaluation des dommages de guerre du mobilier cultuel, classé en deuxième catégorie, a lieu en 1952.
description : L' église était située sur un terrain entièrement clos de murs d' une superficie de 1887 m2 donnant sur la rue Roquelaure. Elle avait une longueur totale de 37, 25 m sur une largeur de 18 m à la nef et de 27 m à la croisée du transept. Elle était surélevée du sol d' une hauteur de 3, 65 m et comprenait sous l' ensemble de sa surface, par l' intermédiaire d' un plancher en fer, un entresol utilisé en presbytère, salle de spectacle de 250 m2 et salle de jeux. Un escalier en pierre à deux volées en façade principale, deux escaliers extérieurs en béton armé en façades latérales permettaient l' accès de la rue au sol de l' église. Le rez-de-chaussée était en pierre de taille en façade principale et en meulière sur toutes les autres façades et refends. L' église elle-même était en brique pleine pour la façade principale, choeur, sacristie et partie basse du clocher ; en brique en remplissage d' ossature métallique (en colonnes de fonte) pour le reste de l' église, nef et transept, avec ravalement d' ensemble en ciment-pierre. Un enduit de ciment recouvrait la charpente métallique. La flèche du clocher était en béton armé. Les vitraux étaient à verres de couleur losangés pour la façade principale, la nef et le transept, et ceux du choeur à personnages.
gros-oeuvre : calcaire ; pierre de taille ; meulière ; moellon ; brique ; enduit ; béton
couverture (matériau) : ardoise
plan : plan en croix latine
couvrement : charpente métallique apparente
couverture (type) : toit à longs pans ; flèche polygonale
état : détruit
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 2001
rédacteur(s) : Blanc Brigitte
Patrimoine de France



L'égise ND-de-Lourdes était située au bout de l'actuelle avenue Jean Jaurés, elle a été détruite lors du bombardement du 18 Avril 1944.

ND-de-Lourdes 1954 :


époque de construction : 3e quart 20e siècle
année : 1954
auteur(s) : Laurence Maurice (architecte)
historique : La reconstruction de l' église du Val, détruite par le bombardement aérien du 18 avril 1944, est conduite par la Société coopérative immobilière de reconstruction des églises et édifices religieux sinistrés de Seine-et-Oise, " La Renaissance des clochers ", mandataire de l' association diocésaine de Versailles. Elle relève du Plan national, le sinistre s' élevant à plus de 3 millions valeur 1939, soit environ 50 millions en valeur 1950 et fait partie en 1949 du programme de priorité nationale établi par le groupement pour la reconstitution des édifices religieux sinistrés. A titre provisoire, une baraque-chapelle est installée au centre du Val. Le projet de l' architecte Maurice Laurence, architecte agréé par l' évêché de Versailles, qui comprend l' église et le presbytère reliés par un portique, est accepté par le Comité technique de la coopérative de reconstruction immobilière en juillet 1950, et la parcelle 571 de l' îlot 26 attribuée par l' association syndicale de remembrement. Le permis de construire est délivré le 21 avril 51 et le chantier ouvert en juin 51, mais stoppé en juillet en attente de l' accord officiel du MRU sur la nécessité de fondations spéciales. La reconstruction devant se faire sur un terrain complètement labouré par les bombes, l' architecte propose une solution de pieux forés (115 pieux forés de 450 mm de diamètre) pour laquelle l' indemnité de dommages de guerre est majorée d' une somme de 5 millions prise en charge par le MRU. La pierre principale est bénie et scellée le 20 avril 1952, en novembre le bâtiment est hors d' eau et le gros oeuvre (maçonnerie, charpente et couverture) entièrement achevé à la fin décembre 1952. En avril 1953, l' exécution des menuiseries extérieures et des verrières nécessite une ouverture de crédits complémentaires de 10 millions. La déclaration d' achèvement des travaux est déposée le 30 septembre 1954. La nouvelle église Notre-Dame-de-la-Voie, patronne des cheminots, est inaugurée le 1er mai 1954 par l' évêque de Versailles.
description : La nef mesure 19 m 20 sur 22 m 20, sa hauteur est de 11 m, celle du choeur de 13 m 15. La surélévation du choeur a permis l' installation d' une chapelle souterraine et d' une salle de catéchisme. Les murs de l' église sont en moellons à parement bosselé des carrières de Saint-Maximin (Oise), ainsi que ceux du presbytère et de la galerie de liaison. Les six colonnes de la nef et les deux piles formant la base du clocher sont en béton armé revêtu de moellons bosselés, les six poteaux de chacune des grandes baies des façades latérales ainsi que les meneaux les divisant sont en béton bouchardé. Le sol du choeur et le podium d' accès sont en béton avec revêtement de granito en marbre concassé blanc. La chapelle provisoire de la Reconstruction subsiste à côté de l' église. La cloche (1900 kg) provient de la fonderie Cornille-Havard de Villedieux-les-Poèles (Manche), la croix en fer forgé et le coq en cuivre surmontant le clocher de l' entreprise Tisseyre à Paris 15e.
gros-oeuvre : calcaire ; moellon ; béton
plan : plan allongé
étages : 1 vaisseau
décor : sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
couverture (type) : toit à longs pans
propriété d'une association diocésaine
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 2001
rédacteur(s) : Blanc Brigitte
Patrimoine de France

  
L'église ND-de-la-Voie a été, semble-t-il, construite en 1954.

Brocante du Val. 11/06/06

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commentaires

C
oh là là...quels souvenirs ! L'Eglise du Val éventrée et en flammes, c'est ce que nous avons vu dès notre sortie de l'abri.Et nous étions près du Miroir. Il y a des images qu'on ne pourra jamais enlever de la mémoire...
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