Le sujet n'est pas original mais la CPA ne me disait rien alors un ptit Avant/Après, ça ne fait pas de mal !
Google Maps. Juillet 2008.
Rue de la Montagne de Mons. 13/01/2013.
Un article intéressant du Parisien du 8/8/2012 :
Au lavoir de Mons, « lavage interdit »
L’avènement de la machine à laver l’a mis aux oubliettes. Le lavoir de Mons, quand Athis et Mons étaient encore deux communes distinctes, trône en contrebas de petits sentiers où étaient jadis construites les maisons des vignerons. Erigé vers 1860, alimenté naturellement par les sources qui surgissaient du coteau, ce lavoir entouré de cloisons de bois n’était pas qu’un lieu de lavage.
« C’était l’endroit où l’on prenait les nouvelles, où l’on papotait à l’ombre », raconte Marie-Claire Roux, de la Maison de banlieue et de l’architecture d’Athis (par ailleurs élue). Cette agrégée d’histoire explique qu’à l’époque le lavoir était en deux parties : le « démerdoir », où on enlevait les saletés, et le « rinçoir ». Dans un ouvrage auquel elle a participé, « Athis-Mons, 1890-1939, naissance d’une vie de banlieue », elle a collecté des témoignages. « Chacun apportait son petit chaudron pour faire chauffer l’eau. Les femmes se prêtaient l’eau de Javel et se passaient l’eau chaude », peut-on y lire. Aujourd’hui, un petit écriteau bleu indique « lavage interdit ». Les deux autres lavoirs de la commune ont disparu.
Outre donc le lavoir de Mons (et celui du Mort Rû bien connu de Geneviève), il y eut deux lavoirs au Val !
Le 19 novembre 1922 le conseil municipal approuve les projets dressés par l'architecte communal (René Sourdeau) pour la construction de deux lavoirs dans le quartier d'Athis-Val (alors pourvu d'un seul lavoir à l'eau stagnante sur le Mort-Ru) , l'un sur l'Orge, place du Cottage, l'autre place Jean-Jaurès alimenté par l'eau de Seine. En 1924 une canalisation de 740 m de long est établie sur l'avenue Jean-Jaurès, de la rue Voltaire à la place Jean-Jaurès, pour l'alimentation du lavoir du Val construit à l'angle de la rue du Parc d'Orainville et de l'avenue Jean-Jaurès. En 1937 un dispensaire avec service de pesée et de visite des nourrissons est édifié à côté du lavoir, à l'angle des rues du Parc d'Orainville et de l'amiral Jurien de la Gravière. Lavoir et dispensaire ont été détruits par le bombardement du 18 avril 1944.
Base Mémoire.