Placette Mozart. 04/12/2011

De loin, l'hyper entrepôt REMAR sur la N7 ne se remarque pas trop mais l'oeil acéré de SuperPlak ne se laisse pas abuser... REMAR brade aussi l'orthographe !

L'Espace d'Art Camille Lambert accueille une expo collective sous le patronage du poéte contemporain Eric Suchère. Je suis souvent stupéfait du sérieux avec lequel tous ces artistes parlent de leurs oeuvres ludiques et rigolotes. L'exposition se décline sur le thème de l'hospitalité. Donc l'Espace d'Art invite Suchère qui invite François Schmitt qui invite trois autres potes artistes (Gabriele Chiari, Silvia Hestnes et Olivier Soulerin) qui nous invitent à visiter les deux salles d'exposition. Il est indéniable que l'Espace et l'espace sont bien remplies (pour une fois !) et que même s'il n'y a pas scénographie, il y a mise en place. Les lieux sont investis, notamment les petits couloirs colorés et la façade des fenêtres. Nous sommes donc bien dans un lieu. Sauf que moi, ça me fait plutôt rire, ces oeuvres pleines de dérision voire d'amusement ironique. Pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi vouloir faire sérieux là où l'on devrait se sentir bien, hospitalité oblige. Dire que nous avons voulu faire un truc drole et accueillant. L'art contemporain se prend trop au sérieux.
 

« Pour qu’une carte soit vraiment blanche et hospitalière, il faut qu’on laisse faire, et puisqu’on me laisse faire, autant que je laisse faire, à mon tour, des artistes, car c’est le travail des artistes de faire. Pas le mien. Et autant laisser faire les spécialistes [...] J’ai vraiment l’impression d’avoir fait une carte blanche et d’avoir été hospitalier. J’ai vraiment l’impression d’avoir aidé à la constitution d’une auberge espagnole. Je suis heureux » Eric Suchère.

C’est en suivant ce raisonnement qu’Eric Suchère invite François Schmitt, plasticien. Il joue avec la lumière et les matières, il met en scène des objets trouvés et les assemble. Ils vibrent, vacillent, pour trouver leur équilibre dans le retable qu’il a imaginé.

Les invitations se succèdent comme dans une grande auberge espagnole, telles des poupées gigognes. Trois autres plasticiens sont à leur tour invités par Eric Suchère. Gabriele Chiari, Silvia Hestnes et Olivier Soulerin vont investir l’espace créé par François Schmitt.

Site des Portes de l'Essonne

Entrée libre. Jusqu'au 17 Décembre 2011.

Du haut de la terrasse de Juvisy, la maîtresse donnait un cours de paysage aux enfants attentifs aux notions de premier plan et d'arrière-plan. On ne donne pas assez de cours de paysage ! Cela revient quand on veut apprendre à faire des photos !

Les grottes de Juvisy. 29/11/2011

Il était une fois le Chevalier Sans Nom et Sans Reproche muni de sa baguette de sourcier électronique aux pouvoirs magiques et métalliques, capable de détecter les métaux les plus ou moins précieux dans les parcs, champs et jardins de notre belle communauté d'agglomération. Mais que pouvait-il bien trouver dans nos banlieues arides et sensibles ?
Une balle de fusil Dreyse et une pièce Napoléon III 1855 en très mauvais état. Les prussiens sont-ils passés par là ? se demanda le Chevalier. Un bouton en cuivre "Fidry Tailleur Paris" :

Chevauchant son fièle destrier troaneufneuf, le cheval de troa qui fait teuf teuf, le Chevalier Sans Nom et Sans Reproche poursuivit sa quête du Graal calpétien. Son butin :

Une belle pièce de 10 centimes Napoléon III 1854, des petites douilles 9 mm de la seconde guerre (elle ont cessé d'être fabriquées en 1942), de nouvelles balles Dreyse, une autre pièce mais complètement lisse et une belle grosse vis avec un motif de fleur dessus.

Que trouvera-t-il encore ? Vous le saurez au prochain épisode de la saison 2.