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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 00:00

C'est en voyant cette plaque ci-dessous que je me suis demandé si nous avions fait quelque chose sur cet illustre Timbaud et surtout pourquoi y avait-il une plaque ?

 

Première étape inévitable, le blog de Brudipat. Avec l'outil Recherche d'Over-Blog, on trouve un certain nombre d'articles sur le quai Jean-Pierre Timbaud mais rien sur le bonhomme.

Deuxième étape obligée : Wikipédia.
Jean-Pierre Timbaud, né le 20 septembre 1904 à Bossavy de Payzac, mort le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure), est un syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail.

Il est fusillé comme otage en représailles à l'attentat du 20 octobre 1941 contre le Feldkommandant Karl Hotz.
Rien à voir avec Juvisy.
A partir de Google Images, j'arrive sur une page locale avec une bio détaillée et une illustration.

Le 22 octobre 1941 il est abattu parmi les 27 Otages de la Sablière suite à l’exécution du lieutenant colonel Hotz à Nantes. Il sera enterré à St Aubin des Châteaux avec Maximilien BASTARD (19 ans) et Huynck KON Han.

 

Dernier recours le livre ultime de la Maison de Banlieue sur les noms de rue de la communauté d'agglo. Je trouve cela page 68 :

Le 28 octobre 1944, le Comité de libération de Juvisy, présidé par M. Paul Meillat, décida que le quai de l’Industrie sur la rive gauche de la Seine venant d’Athis-Mons (où il n’a pas changé de nom) porterait désormais le nom de « patriotes tombés pour la Libération de la France » : le nom de Jean-Pierre Timbaud fut alors choisi. 

Je suis un peu décu ; finalement, Jean-Pierre Timbaud est arrivé sur le quai presque par hasard. Au moins, on sait qui c'est.

Il était pas très doué en orthographe (voir sa dernière lettre très émouvante à ses deux amours). Comme quoi on peut être un bon résistant et nul en français.

Mes deux gran amours sait la derniere lettre que je vous ecrit, je vait etre fusillé dan quelque instant mai cheri ma main ne tremble pas je suis un honnette travailleur sait vous deux qui ettes a plaindre il vous faudra surmonté se grand malheur soyet courageuse come je le suis.

Je concluerai par cette citation du site très rouge Comprendre, expliquer, combattre :

Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 08:19

L'histoire a retenu les inondations de 1910, 1955 et 1982, Brudipat en avait relaté une en 1924 mais dans les années 50, il semble que c'était tous les ans !

1958

 


1959

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 00:00

On pourrait imaginer que cette phrase a été prononcée par le président de l'agglo en 2013 mais non, elle est de Pierre Sudreau, ministre de la construction (sic) en 1959. Comme quoi... rien ne change, tout se construit !

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 00:00

Des fois, je pars de pas grand-chose. J'aime bien la photo ci-dessous qui mélange Passé/Présent avec la pancarte du RER et l'ancienne réclame pour une brasserie de Savigny. Je voulais juste mettre ça en faisant un clin d'oeil au passé/présent de Brudipat et puis, avant de poster, je fais quand même consciencieusement une petite recherche sur Delcampe.

 

Et là, je découvre que la brasserie a vraiment existé (ben évidemment puisqu'il y a encore une vieille réclame).

 

Qu'elle était à coté des "blanchisseries" (les lavoirs ?).

 

Qu'elle etait située "au point de jonction" de Viry, Morsang et Savigny !

 

Et que même une belle propriété avait la propriété d'être à coté de la  brasserie.

 

Je continue mes recherches et j'apprends qu'elle avait un nom : Brasserie de la Flèche d'or !

 

Là, je vais voir Mr Google (qu'est-ce qu'il en sait des choses, Mr Google !!) et qu'il me trouve un carton de la bière de la Flèche d'Or.

 

Comme quoi, si on cherche, on trouve !

Mais il n'y a pas qu'Internet IRL, je jette un oeil sur le livre de Savigny / Mémoires en image. Grace à l'OCR, je cherche brasserie et tombe page 57 sur son histoire :

 

A la votre ! 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 00:00

Aujourd'hui, c'est roman policier !
Vous n'êtes pas sans savoir que Le Monde a élargi ses archives en ligne jusqu'en 1944 !! Vous imaginez la source d'infos ! Evidemment, je me suis précipité farfouiller là-dedans pour y dénicher mille et un trésors qui me feront des sujets pour la fin de l'année et pour 2014 !...
Alors, on commence par un dénommé Henri Dilasser, illustre inconnu qui est né à Athis-Mons en 1908 et que vous ne trouverez pas dans Wikipédia et pour cause c'est un escroc...

 

 

 

Vous pensez bien que l'inspecteur Dandylan s'est aussitôt mis en chasse pour enquêter et interroger Mr Google :


La Feuille d'Avis de Neufchâtel. 08/01/1951

 

L'escroc et son complice seront arrêtés en 1951 :

Source : Point de Vue Images. 03/05/1951

 

L'homme de paille des créanciers, l'escroc des poumons d'acier , le jongleur de millions (sic de sic) est jugé en 1953 :
21 juillet 1953 : p. 1 « Fantaisies de la procédure à la 11ème chambre correctionnelle. "Je suis l’homme de paille des créanciers" s’écrie Henri Dilasser l’escroc des poumons d’acier qui sera jugé contradictoirement pour la première affaire et par défaut pour toutes les autres . »Suite p. 7 (reproduction illisible) : « Devant la chambre correctionnelle. Henri Dilasser, le jongleur des millions répond de ses escroqueries. »
22 juillet 1953 : p. 8 : « Au procès Dilasser. Mauvaise journée pour les "victimes" qui se faisaient verser, selon l’expert de 30 à 100% d’intérêt ! .»
Les archives du Parisien Libéré 

 

On trouve l'histoire de Dilasser dans un spécial Historia du 01/01/1978. Attention aux petits enquêteurs en herbe : Henri Dilasser a de nombreux homonymes (un peintre suisse notamment et un ancien combattant de la guerre 14).

 

Le plus étrange de l'affaire, c'est qu'en 1836 (Source La Presse du 27/11/1836), il y avait déjà eu un malfrat, un "malandrin", nommé Henri Dilasser dit Riri de "la bande à Bamboula" (sic) !

 

Haut Les Mains !
Une souricière fut alors organisée. La maison où se réunissaient les bandits une fois cernée, des inspecteurs s'y précipitèrent revolver au poing en criant : « Haut les mains ! ».
Se voyant pris et en état d'infériorité, les bandits se rendirent et bientôt on amenait au commissariat de M. Fauvel : Henri Dilasser, dit Riri ; Paul Dufraine, dit Paulo ; Louis Duville, dit Petit Louis ; Gabriel Barré, dit Gaby, et Georges main
got, dit Jojo.
Ces malandrins, qui sont , âgés de 16 à 18 ans, ne tardèrent pas à entrer dans la voie des aveux et dénoncèrent leurs complices.

Nouvelles Arrestations
Au cours de la nuit, quatre nouvelles arrestations étaient opérées, celles de Roger Kieffer. dit Sidoche ; Armand-Louis foudrier Charles valer et André Lohr De plus, trois bijoutiers convaincus d'avoir « travaillé avec la bande, seront poursuivis pour complicité et recel Seul, le chef de la bande, Bamboula, a pu échapper aux recherches.
Sa véritable identité n'est pas encore établie, mais il ne saurait tarder à tomber dans le filet dont les mailles se resserrent chaque jour contre lui.
Source : La Presse du 27/11/1836

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 00:00

 J'avais retrouvé ça dans mes archives (une illustration trouvée par KL) et me suis dit que c'était un bon sujet. Me voilà à prendre l'apéro chez Mr Google qui m'envoie sur Ebay puis Delcampe et me trouve toute une tonne de documents du buvard à l'illustration :

 

Trouvé sur Ebay comme "Chromo Café Malt KNEIPP JUVISY SUR ORGE attelage XV°".

 

Donc il y avait une usine Kneipp à Juvisy tenue par un dénommé Prosper Maurel qui avait effectivement l'air prospère. La Compagnie française de Malt-Kneipp avait été construite par
BET/ingénieur(s) Bétons armés Hennebique (BAH) en 1898/1899. Elle fabriquait du café et "succédané". Nous remarquons que le produit est "essentiellement français" !

 

 

 

 

 

Sur une Google Maps des Archives d'Athis et de Juvisy, KL situe l'usine au 17 quai de l'industrie à Athis-Mons !?
"Déménagement le 6 juillet 1955 au sis 33, quai de l'Industrie".

Sur un site d'archi, le bâtiment est situé au 19.
Adresse où le situe aussi Actuacity reprenant les infos de la base Mérimée :
 

Malterie de la Compagnie française du Malt Kneipp, actuellement Centre de recherches et de contrôles biologiques (CRCB)


Histoire : Société anonyme créée en 1926 pour développer l'activité de l'usine installée depuis 1893 au 19, quai de l'Industrie, la compagnie du Malt Kneipp est spécialisée dans la fabrication du malt torréfié à usage de succédanés du café, suivant le brevet Kneipp. En 1931, date de la vente du fonds de commerce à la société (jusque là locataire) par son pdg, propriétaire des immeubles depuis 1904, ceux-ci consistent en un grand bâtiment élevé sur cave d'un rez-de-chaussée et trois étages, une petite maison d'habitation de deux étages et une cour plantée d'arbres sur un terrain de 5759 m2. En 1939, la malterie fournit un tonnage de 1500 tonnes par an et emploie 99 personnes (75 en 1944). Elle est sinistrée à deux reprises pendant la seconde guerre mondiale. Le 14 juin 1940, un hangar qui abritait de nombreuses marchandises, situé sur un terrain contigu aux Pétroles Jupiter, est incendié lorsque les autorités militaires françaises donnent l'ordre à cette société de détruire par le feu la totalité de ses stocks de carburants pour empêcher leur saisie par l'armée allemande. En 1941, à la suite d'un arrêté du ministère du ravitaillement interdisant la vente des succédanés de café à l'état pur et conférant aux torréfacteurs de café le monopole exclusif d'un mélange café-succédané, l'usine ferme mais elle reprend en mai 1942 une activité entièrement consacrée aux besoins du Ravitaillement général ; elle fait procéder dès 1941 à la reconstruction du hangar indispensable au stockage des fournitures et de la production. Le 2 juin 1944, deux bombes tombent sur l'atelier de la malterie, élément essentiel de l'usine qui sert à la germination (ou maltage) de l'orge avant torréfaction, dans trois tambours métalliques, de type Galland, de 10 000 kgs chacun ; les autres bâtiments sont atteints mais facilement réparables, sauf le transformateur. Dès la fin de l'année 1944, avec sa propre trésorerie et des matériaux soustraits aux réquisitions allemandes, elle entreprend la construction d'un bâtiment de 4 étages sur rez-de-chaussée à l'emplacement de l'atelier détruit, mais interrompt les travaux en janvier 1947 dans l'attente de leur approbation par les autorités départementales. Après un avis favorable le 9 janvier 1948 de la sous-commission des dommages de guerre à l'inscription dans l'ordre de priorité de la société, le permis de construire est délivré pour régularisation. Le nouveau bâtiment de la malterie construit par Lucien Billard, architecte à Paris, comporte 5 niveaux au lieu d'un seul et peut contenir six tambours au lieu de trois, portant la capacité de production de 200 000 à 400 000 kgs par mois. Le laboratoire agro-alimentaire CRCB qui a succédé à la malterie Kneipp, a racheté les bâtiments contigus de l'ancienne maison Louis Sanders (17, quai de l'Industrie) et a fusionné les parcelles des deux entreprises. 

 

Évidemment, Brudipat en avait déjà signalé l'existence sans toutefois approfondir le sujet. Sa série sur les pièces de Molière est très intéressante. Et on trouve plein plein d'images sur Google. Je vous laisse le soin de faire le tri !

 

Mais cela entraine d'autres pistes de recherche : cela a-t-il un rapport avec l'étonnant Abbé Kneipp, adepte de l'hydrothérapie ?? En effet, le café de Malt Kneipp conserve la jeunesse et donne de bonnes digestions, un sommeil calme et une santé équilibrée !!! 

 

Dans Camille Costa de Beauregard: fondateur de l'Œuvre des Jeunes du Bocage à ... par Robert Fritsch trouvé sur Google Livres, on fait effectivement un lien entre l'abbé et le café de malt :

 

 

Et cela ne nous dit rien sur ce brave Prosper Maurel.
Bon ben, c'est pas tout ça ; en commençant ce billet, je ne pensais pas du tout entamer un tel feuilleton !! (rires). On va s'arrêter là pour aujourd'hui mais vous pouvez continuer les recherches !

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 00:00

Quelques cartes sur les lavoirs coté Mons trouvées sur Delcampe :

 

Aujourd'hui, le lavoir de la montagne de Mons ressemble à ça :

 

Coté "Montagne d'Athis" :

 

 

 

On relira avec plaisir les deux pages sur les blanchisseuses dans le livre Athis-Mons 1890-1939 :

 

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 00:00

Des fois les Pieds Nickelés du Web d'Athis se lancent dans des enquêtes approfondies et passionnantes dignes d'Hercule Poirot et du commissaire Maigret !
Cette fois, c'est DK qui commence en nous envoyant cette carte postale qui le plonge dans une lente angoisse métaphysique : où est-ce ?

L'avenue de Mons était dans le Val mais où exactement ???
Je me demande si ce n'était pas un ancêtre d'une partie de l'avenue du 18 Avril.

 

Brudi se lance dans l'aventure avec exaltation et découvre des indices prometteurs : 

Il me semble que sur la droite de la CPA [Carte Postale Ancienne], on distingue un édifice qui pourrait être l'église Notre Dame de Lourdes ?
Le clocher est en cours de construction avec des échafaudages ! La CPA est datée sauf erreur de Novembre 1910 , l’église construite cette année là ne sera inaugurée qu'en Novembre 1911. Je vous situe sur le plan de 1913, par une flèche verte, l'éventuelle Avenue de Mons.

 

Puis j'entre en action à mon tour pour résoudre le problème posé :
1) Lors du Conseil Municipal du 21/12/1912 certaines rues au nom prêtant à confusion (sic) sont renommées.
 L'avenue de Mons (mal placé au Val, il est vrai) devient Rue de L'Amiral Jurieu de la Gravière, amiral écrivain qui ne nous dit pas grand-chose.
 Source : Athis-Mons 1890-1939 page 236
 2) Dans le plan de 1954  (De la sente à l'avenue page 193) :
 La rue amiral Jurrien (sic) est parallèle à l'avenue Jean Jaurès et correspond à notre actuelle avenue du 18 avril 1944 à partir de l'ancienne l'église.


Un plan du Val trouvé sur la base Mistral par Brudi. 

 

DK se demande et moi avec, qui est ce mystérieux amiral au nom ridicule dont on trouve la bio impressionnnante sur Wikipédia. Brudi peaufine notre enquête et la conclue en trouvant dans la Monograpnie d'un instituteur le fin mot de l'histoire (merci l'OCR !...) :

 

 

DK découvre alors le personnage incroyable de Thomé de Gamond, le précurseur du tunnel sous la Manche dont j'avais déjà fait un billet de blog. Il déniche un document de Google Livres intitulé Histoire : archéologie, biographie du canton de Longjumeau par Pinard fort intéressant où l'on apprend que le dénommé Théo de Gamond était directeur de la verrerie de la Gare à Athis ! Sauf que l'on n'en sait pas trop sur cetté verrerie !?

Il ne me faut pas longtemps pour apprendre via la Base Mémoire que la verrerie s'appelait L'Indusmine et se trouvait inévitablement quai de l'Industrie au 33 !

On apprend aussi que la verrerie est devenue l'entrepôt commercial de fers et aciers de la société Houdry, puis des Etablissements J. Champion, actuellement de Profil-Arbed... Aujourd'hui au 33 quai de l'Industrie, on trouve le "TER" pour Tri Environnement Recyclage.

Mais ça, c'est une autre histoire. Il est temps d'aller faire dodo, les enfants !

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 09:13

Découvert cette CPA que je ne connaissais pas sur Ebay :

Découvert aussi que Morangis n'avait pas de frontière commune avec Athis-Mons et Juvisy !!??

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 00:00

Une fois, Brudipat nous avait montré le menhir bien connu du Port-aux-Cerises à Vigneux. Mais toujours en farfouillant dans Gallica, voilà que j'apprends qu'il y en aurait eu un à Athis-Mons !!
Source :
L'Homme préhistorique. Revue mensuelle illustrée d'archéologie et d'anthropologie préhistoriques... de 1924.

 

Pour rester dans le sujet, il y un grattoir discoïde athégien au Musée de la Préhistoire à Saint-Germain-en-Laye !


Source : Pôle Préhistoire.

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