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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 00:00
Je comptais raconter l'histoire du Skydom mais cela m'est apparu plus difficile que prévu. Ne trouvant pas autant d'informations que je l'aurais souhaité. Il existe des documents à la Maison de banlieue comme celui-ci déniché dans leur catalogue en ligne :

"Animer son quartier ou l'animation concertée sur un quartier de la ville d'Athis-Mons, à travers une fête annuelle: Dossier d'expérience partique de Monsieur R. Pineault. 

Type de document : Imprimé Auteurs : R. Pineault , auteur Editeur : autoédition Année de publication : [1978] Importance : 45 p. Présentation :

ill.NB, photog. Langues : Français (fre) Note de contenu : Compte-rendu d'une expérience d'animation d'une fête de quartier au Noyer Renard (3F) les 14 et 15 mai 1977 par le directeur de la MJC Skydom d'Athis-Mons. Des photographies NB, harmonie municipale, enfants, stand Skydom".
Sur le site d'EMA, on a une petite note via la doc de la MdBA :
Les équipements collectifs
Au centre de la Cité, autour de la place des Quatre-Voyes (actuelle place Mendès France) sont édifiés les équipements collectifs, l’église Notre-Dame de l’Air inaugurée en 1962 et la Maison des Jeunes et de la Culture Skydom en 1971 : ateliers, cours, animations, expositions… sont proposés au public du quartier.

J'ai aussi trouvé quelques traces dans Quand vos histoires font notre histoire p.95.
En 1976, la municipalité dotait la ville d'un service culturel alors que c'était la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) dite "SKYDOM" qui s'occupait de l'activité socio-éducative et culturelle de la ville auparavant ainsi que de la bibliothèque et du Centre de Loisirs.

Un
visiteur du blog a connu cette époque :
J'ai beaucoup fréquenté le SKYDOM à sa création.
Je me demande ce qu'a pu devenir un de ses animateurs bourré de qualités prénommé Jean-Jacques.
Le savez-vous ?
Merci d'avance pour l'info.
Si quelqu'un en sait plus ?
Personnellement, le Skydom est personnifié par un autre personnage très important, Jean-Pierre Benglia qui apparait, semble-t-il, plutôt dans les années 90.

Artiste passionné par l’art abstrait et l’art urbain, Jean-Pierre Benglia s’est beaucoup investi pour la ville d’Athis-Mons (91) et pour le quartier du Noyer-Renard (dit des 3F) où il présidait l’association "Skydom". Devenu éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse , il a piloté depuis le FAE de Draveil d’innombrables activités artistiques en Essonne et en région parisienne, ainsi que des échanges culturels entre la France et son Sénégal natal.

(...)
C’est en juillet 2002, lors du troisième voyage au Sénégal destiné à la réalisation de la seconde compilation Hip-hop Paris-Dakar que, parti se baigner dans l’océan à qui il vouait également une passion, Jean-Pierre se noie.
Sampledesprit


On trouvera un hommage musical émouvant à JP sur le MySpace d'Art-Cité



Garage désaffecté sur la N7 en 2003 (détruit depuis). Viry-Châtillon.

Depuis, il ne reste plus que l'atelier-peinture du Skydom, association qui officie à l'Espace Michelet, pour perpétuer le nom du Skydom. Ce qui me permet de rendre hommage à Raymond son ancien président, mort récemment en août. Il signait Ray.
C'est lui qui avait peint ma photo du lavoir d'Athis. De là, était né une grande amitié ! Adieu Ray ! 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 00:00

Un petit clin d'oeil aux pompiers d'Athis qui lisent le blog avec ces photos de la caserne des pompiers en 1971 alors qu'elle était encore à l'emplacement de l'Espace Lino Ventura actuel. Mon père faisait visiter la caserne à mon frère et à mon cousin (qui feront les Pompiers de Paris plus tard).





On trouvera aussi les souvenirs de "papi Lajoie" sur le site de la ville :
Il commence donc sa carrière de pompier volontaire en 1949. Elle durera jusqu'en 1992, année à laquelle il raccroche son uniforme en tant que chef du centre de secours d'Athis-Mons. Et oui, en plus de vivre à Athis-Mons, c'est là qu'il a choisi de devenir pompier comme son père et son grand-père avant lui.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 00:00

C'est étrange de constater qu'en fait, je ne suis pas allé au ciné étant enfant ! La première fois que j'ai vu un film au cinoche, c'était dans le début des années 70 avec mes parents en vacances, crois-je me rappeler, à Paramé près de Saint-Malo. J'avais treize-quatorze ans. Un film débile mais rigolo appelé la Grande Maffia avec Francis Blanche et Aldo Maccione (je suis déshonoré à tout jamais en avouant ça !). 3 francs la place si mes souvenirs sont exacts. Et comme il y avait du monde pour voir ce navet, nous étions devant le premier rang, assis par terre, mon frère, ma soeur et moi.

Je pensais retrouver une rétrospective de tout ça mais je n'ai qu'une vague liste faite bien plus tard et j'ai jeté ce que j'appelais mes Cahiers du Cinéma où je notais tous les films que je voyais (télé et ciné compris). Une espèce de blog ciné sur papier avant la lettre !

Et là, je me rends compte que mes souvenirs sont très peu fiables.

Mon cahier m'annonce que j'avais vu les Pétroleuses avec un dénommé FG dont je ne me souviens plus à l'Arcel de Villeneuve le Roi ?? (Villeneuve Saint-Georges plutôt). Peut-être en 71 ?. Et je me revois sur ma mob ou la sienne sur la piste cyclable de VSG mais je dois extrapoler.

J'étais plutôt amoureux de la brune Claudia Cardinale que de la blondasse Bardot.

Il me semble que c'est mon copain JMRN, futur cinéphile averti qui m'avait emmené voir "Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil" de Jean Yanne au Calypso de Viry, le seul ciné du coin (l'Eden avait plutôt viré porno ?).

Et je ne sais plus où et avec qui j'avais été voir le Magnifique (joué par Jean-Paul Belmondo) ; en tout cas, je m'étais largement personnifié avec le personnage d'écrivain raté, amoureux de la belle Jackie Bisset et qui imaginait être un James Bond invincible.

Huit films au ciné donc avant mes 18 ans ! Etonnant, non ? (Et j'ose même pas dire que j'avais revu la Grande Maffia...)

18 ans donc et je commence avec les Valseuses ! Puis Emmanuelle !! Ah ! Ça, par contre, je m'en souviens très bien. C'était avec mon camarade PR encore plus timide que moi. Y avait "Certains l'aiment chaud" au Calypso et Emmanuelle... Je l'avais entrainé dans le stupre et l'opprobre comme on dit dans les SAS... Lui, il aurait préféré aller voir Marylin Monroe. Mais moi, je repense encore à Christine Boisson en train de se trifouiller le minou dans un panier d'osier, Sylvia Krystel me faisant moins d'effet. J'ai revu la scène sur le Net, il y peu, c'était effectivement très chaud (j'en vois que ça intéresse, essayez sur France-Vidcaps...).

Okay ! je commence par des films assez chauds mais ensuite, ça s'intellectualise !

A Paris, j'étais allé revoir une ancienne camarade de lycée, FV dont j'étais super amoureux et avec ses potes de Saint-Louis (on était tous les deux en classe prépa), nous avions été voir le dernier Bergman "Scènes de la vie conjugale". J'ai retrouvée FV en début d'année sur Copainsdavant, 34 ans après.

Je ne vais pas vous faire la liste de tout ce que j'ai vu alors surtout que j'étais parti en 1975 faire mes études à Grenoble. Où je fréquentais le ciné-club de la ville et celui du campus.

En 1975, je remarque un film marquant pour moi : "Le démon aux tripes" (je n'en ai jamais trouvé de référence !?). A l'époque, les films d'horreur à la mode, c'était plutôt "L'exorciste" et je m'étais laissé entrainé à Belle Epine, je crois, à aller voir cet autre film d'horreur avec effet surround pour faire vibrer la salle pendant les moments insoutenables. Résultat : je n'en avais pas dormi pendant trois jours, laissant ma fenêtre et mes volets grand ouverts tellement j'avais la frousse. Heureusement, j'étais parti peu après en Norvège avec des copains en carte Inter Rail et tout était rentré dans l'ordre.

Un autre grand moment cinématographique, ce fut Orange Mécanique en 1976 que j'ai vu deux fois de suite. A partir de là, j'ai des résumés de mes sorties et j'avais d'abord vu le film à Grenoble du coté de la rue Montorge (le quartier à putes de la ville, le ciné s'appelait le Paris) puis à Belle Épine (houlà ! J'étais persuadé que c'était à Evry II, comme quoi, la mémoire...) avec RK et un ami à lui, un mois à peine après. C'est Bugsy Malone qui vient de ressortir que j'avais vu à Evry II ensuite ou "Carrie au Bal du Diable" de De Palma !

Il serait vain de tout recopier la liste des films vus. Je note que j'allais plutôt à Belle Ep' ou au Gaumont d'Evry II qu'au Calyps' pourtant plus près (mais je crois qu'à l'époque, il n'y avait que deux salles à Viry). Et on circulait en biclou, en mob ou en solex, beaucoup moins en transport en commun sauf pour aller à Paris.

A partir d'une époque, je commence aussi à aller seul au ciné voir ce que j'avais envie et non ce que le groupe avait décidé (dire que des camarades m'ont poussé à regarder "A nous les petites anglaises", "Les Bronzés" ou "Et la tendresse, bordel !"). En fait, je n'allais pas si souvent que ça au ciné, peut-être deux fois par mois, pas beaucoup plus. Sauf quand mon copain JMRN, le cinéphile m'entrainait voir trois films à la suite dans le quartier lat'. Me souviens bien que je planais un max sur le Boul'Miche après les trois toiles !

Dans un vieux cahier bleu, je retrouve mon journal de 1979. J' y avais mis mon classement des films que je préférais :

More (j'ai toujours eu une fascination pour les drogues alors que je n'en ai jamais consommées, je n'ai même jamais fumé ! Mais je n'ai pas grand mérite car je crois qu'à l'instar d'Obélix, je suis tombé dans la marmite de potion magique quand j'étais petit et je n'ai pas besoin de substances pour planer, mes endorphines... et mon imagination me suffisent amplement).

Orange Mécanique

Le Magnifique

Harold et Maud

Solo (de Mocky)

L'oeuf du serpent (de Bergman, un film assez méconnu sur les expériences des SS sur les êtres humains).

Je citais aussi Taxi Driver et 1900. Dans mes cahiers, je notais les films et outre ceux déjà cités, certains étaient accompagnés d'une flèche signifiant "j'ai beaucoup aimé" ou d'une double flèche voulant dire "j'ai aimé à la folie" (sic). On trouve avec une flèche : The Phantom of Paradise, Il était une fois la révolution, Le Juge et l'Assassin, Valentino, Mon Nom est Personne, Barry Lyndon, Parfum de femme, Le Cameraman, Les Doigts dans la Tête, Nos Amis Retrouveront-ils Leur Ami Mystérieusement Disparu en Afrique etc.

Plus tard dans la années 80, je rajouterai Mon Oncle d'Amérique (de Resnais) ou Une Semaine de Vacances (de Tavernier) et d'autres.

Coté star, je ne me souviens pas trop de mes attirances féminines ou mes héros favoris mis à part Bébel dans le Magnifique. Me rappelle plus non plus du prix des places. Y avait des tarifs étudiants et aux entractes, y avait de vraies ouvreuses avec un panier carré attaché autour du cou pour vendre des Miko.

Y avait pas de vidéocassettes encore moins de DVD ou de peer to peer pour télécharger des films. Y avait juste la téloche et le cinoche pour nous faire rêver.

 

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 00:00

Après le clip vidéo "C'est l'trip RER C" au succès planétaire, voici mon nouvel opus :


Avant, y avait des champs et puis y a eu des bâtiments de la Cité Edouard Vaillant avec ses noms de rue de provinces du Sud.
Et même un "boulevard", le boul'vard de Provence celui où j'habitais.
Comme la cité, elle était bleue, on a fini par l'appeler la Cité Bleue même si les autorités frileuses ont préféré la repeindre car trop de poésie, ça tue la hiérarchie.
Tout comme les F, ça se dit pas, on dit Noyer Renard mais non, ne t'nons pas compte de ce que disent ceux qui y habitent vraiment.
Et ma cité, elle était bleue et je l'appelais ma cité. Et dans ma cité, y avait du ciel bleu et y avait même une rivière que je voyais couler du troisième où j'habitais.
Et s'il y avait eu un pré, j'aurais chanté Prévert en l'appelant Pré Bleu...
On entendait au loin les trains passer et les caves n'étaient pas encore visitées.
J'ai eu un ptit vélo vert, un vélo de course rouge, et puis une mobylette et j'ai eu un solex.
Ma mère gardait l'enfant d'une jeune dame de l'avenue Voltaire.
Et j'allais au lycée à pied, à vélo, en mob, en solex.
Mon père était pompier et mon frère volait dans les supermarchés.
Aujourd'hui, la Cité Bleue, elle est plus colorée. Y a des saris, ya des boubous et ça sent la merguez.
Mais les mamans robeus, elles gardent toujours les enfants blonds des jolies femmes d'la rue Caron.
Et les centres sociaux s'éclatent à faire la teuf.
C'est la fête des quartiers, c'est la fête des voisins, z'ont trop été trauma avec Michel Fugain. 

Cité bleue 1999

Tous les articles à propos de la Cité ici !

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 00:00

Des souvenirs, c'est toujours subjectif et notre mémoire mélange les années mais peu importe ! Seventies, à la télé, c'est plutôt Guy Lux et le Palmarés des Chansons, Sheila et Johnny ? Ma soeur a un pick-up (un tourne-disques qui lit les 16 , les 45, les 33 et les 78 tours bien que je n'eusse jamais vu de 16 tours !?) puis un "mange-disques", crois-je me rappeler. Mais au lycée, mes copains me branchent plutôt sur les Beatles (qui sont déjà séparés) et les Rolling Stones ! C'est la grande époque du Creedence Clearwater Revival ou de Status Quo puis lors de mes études à Grenoble, ça plane plus pour moi avec le Pink Floyd, Supertramp et surtout Génésis. C'est l'époque des "boums" dans les garages et des "slows" sur Angie ou Lady Jane ainsi que les mémorables A Whiter Shade of Pale (Procol Harum) et Night in White Satin (Moody Blues). Il y a aussi la Lady d'Arbanville de Cat Stevens. 

Mon matériel perfectionné à l'époque semble dérisoire aujourd'hui. Une radio FM achetée dans une boutique à la mode de la rue Sébastopol appelée... la FNAC, un magnétocassette Telefunken stéréo offert par mon père mais avec une seule sortie casque. Pour enregistrer les disques (les disques vinyl), il faut un cordon DYN 3 ou 5 broches. Je suis le pré-geek des seventies ! Ressoudant les fils du cordon (il y a parfois des incompatiblités entre magnétos).

Je deviens le pirate de la radio en écoutant Bernard Lenoir sur France Inter. Enregistrant tout ce qui bouge ! Accumulant les cassettes sans écouter les majors qui crient déjà au scandale et réclament des taxes sur les supports vierges. J'achète pourtant déjà plein de disques, me rencarde chez New Rose au quartier lat', achète Sounds pour me tenir au courant des charts anglo-saxons, écume les bacs de Gibert pour retrouver les noms des groupes et les titres des chansons (Ah ! La galère pour "d'ailleurs strits" alors totalement inconnu !...). Philippe Manoeuvre à L.A pour Rock'n'Folk me donne vingt ans d'avance sur mon époque ! A la télé, le "rock" pointe le bout du nez avec Blanc-Francard !

J'initie tous mes camarades aux dernières nouveautés en pop music, passe à la New Wave (aujourd'hui, on dirait du Rock Indépendant) avec The Cure, Joy Division et Simple Minds.

Mon père achéte alors une mini-chaîne. Le top du top avec tout en un. Plus besoin de fils pour enregistrer la radio ! Et je rêve du radiobicassette vu dans une autre boutique de la rue Sébastopol au prix prohibitif.

Pour faire mes "compils" je dois emprunter un autre magnéto. Je rêve aussi de faire ma propre radio (il faudra attendre le XXIème siècle pour que je puisse le faire !!) Mes copains me demandent d'enregistrer tout ce qui les intéresse. C'est pas du téléchargement mais ça y ressemble !

Depuis, j'ai bazardé à grand regrets mes 400 audiocassettes pour faire de la place dans la maison. Alors qu'il y avait des trésors comme un concert inédit de Bruce Springsteen ou surtout de Moon Martin avec une extraordinaire version de Bad Case of Lovin' You ! J'ai eu une conversion mystique à la musique classique en 1984 après avoir écouté la Pastorale de Beethoven sur une cassette à deux balles achetée au Stock Bazar de la Belle Etoile (Ouf ! Ainsi, j'ai échappé à la période Michaël Jackson !). Aujourd'hui, ce serait plutôt jazz féminin (Diana Krall, Madeleine Peyroux ou Stacey Kent). Le "33 tours" a disparu d'abord pour le son analogique du CD puis du son approximatif du MP3. Le geste de poser l'aiguille du tourne-disques sur la platine et de retourner le disque à chaque face n'existent plus. Les jeunes ne savent même plus ce qu'est une (audio)cassette ! On peut tout écouter sur Deezer !

1ère partie : Souvenirs musicaux 1940-1950

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 00:00

"Appel aux souvenirs" : Daniel K. demande à tous les visiteurs du blog s'ils ont des souvenirs du lieu ci-dessous : "Il s'agit de l'ancienne papeterie-magasin de jouets et bonbons "Au Val Moderne" où tous les gosses de l'école Jean Jaurès ou les habitués du catéchisme à Notre-Dame de la Voie allaient faire des achats (moi le premier) dans les annees 60/70", écrit-il. A vos commentaires !

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 00:00

Quand j'étais gamin, j'écrivais des "histoires" sur des cahiers, réminiscences adaptées du Club des Cinq, de Michel (en série verte), des Compagnons de la Croix Rousse puis de Bob Morane, de la science-fiction (Fleuve Noir) ou d'Agatha Christie... Et il n'y a pas longtemps en farfouillant dans ces vieux cahiers de mes 14-15 ans, j'ai retrouvé MES aventures (car je me mettais en scène avec mes copains !) or si mon talent d'écrivain n'était malheureusement pas à la hauteur, il y a à travers les histoires (inventées) de nombreux faits anodins liés à l'époque. Dans l'une d'elles datant de 1970, je lis qu'un de mes copains allait chercher du lait (du vrai...) à la crémerie (dans mes souvenirs, je crois me rappeler qu'il y avait une vraie ferme du coté de Draveil où l'on pouvait aller encore chercher le lait en bidon comme à la campagne). Nous allions au lycée... Jean-Baptiste Corot (aujourd'hui Pagnol) et pour aller plus vite de la rue Voltaire où mon camarade de classe habitait, nous passions par le "CET" (aujourd'hui Monnet) sans montrer patte blanche. Pas de barrière, de grille ou de gardien.

"Nous partîmes donc à notre bon vieux lycée tout neuf dont les bâtiments tremblaient quand il pleuvait". Nous avions les cheveux longs et nos parents nous exhorter à aller "au coupe-tifs". Je circulais en vélo (il y avait encore une piste cyclable qui allait du marché à la Pyramide de Juvisy) et je dévalais les Sept tournants où il n'y avait pas de stop ou de sens interdit, à fond les turbines...

L'aut'jour, vlà que je recherche ce cahier et je tombe cette fois dans un autre plus récent sur des lettres que ma mère m'écrivait en 1975 quand j'étais étudiant à Grenoble. Par pudeur, je ne les ai pas scannées surtout qu'elles n'apportaient rien à ce que je vais expliquer mais au-delà de la nostalgie, j'ai été presque effrayé de découvrir qu'il y a 34 ans, je n'avais pas de téléphone, de téléphone portable ni d'Internet en cité-U. Je connais un ami dont le fils est parti étudier en Chine, eh bien il est sûrement moins éloigné de lui que ma mère l'était de moi à cette époque-là où notre seul lien était ces lettres manuscrites. Des fois, elle attendait huit jours de mes nouvelles !

J'avais lu dans Choses Vues de Victor Hugo qu'il avait appris la mort de sa fille en lisant le journal quelques jours après et qu'il n'avait pas pu aller à l'enterrement... Mais en 1850, cela semble logique alors qu'en 1975, on se penserait dans la modernité...

Je circulais en solex puis plus tard en "mob". Ecouté les Rolling Stones, Creedence Clearwater Revival, StatusQuo...

1978-1982, j'enregistrais la radio sur mon radiocassette (déjà du piratage !). Genesis, Pink Floyd, Supertramp, The Cure, Joy Division...

1984 : c'était l'apparition de Canal +. Des faux décodeurs circulaient à 1000 Francs vite amortis...

Les grands magasins lançaient un drole de fruit appelé kiwi au goût bizarre.

Quelques années plus tard, "la 5" et Jean-Claude Bourret se pointaient sur nos écrans. Il fallait que nous mettions l'antenne dans la cuisine pour capter les films. Ma mère y regardait la Vengeance aux Deux Visages.

Noël 1993 : notre premier ordinateur individuel avait 300 Mo de capacité et l'imprimante à aiguilles crépitait avec fracas. Nous étions ébahis par les photos en 256 couleurs... Je me demandais à quoi ça pouvait bien nous servir un ordinateur...
1998 : Internet débarquait à Athis et je créais ma première boîte mail sur Caramail. Google n'existait pas encore.
Aujourd'hui qu'il y a 500 chaînes de télé et plus, on peut rire mais je renvoie un rire sardonique en imaginant que dans trente ans, toute notre belle technologie de 2009 paraitra bien ringarde...

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 00:00

De 1960 à 1970, j'ai habité 8 rue de l'Épinette au 4ème étage sans ascenseur. J'en ai déjà parlé ici et . Parait qu'ils veulent démolir MON bâtiment comme tant d'autres. Mais ils se sont ravisés (on en fera peut-être le Musée du Dandylan en 2056).

 

 

 
C'est en voyant cette carte postale de la piscine découverte de Viry sur Delcampe que j'ai pensé à écrire un billet sur mes dimanches aux F. Souvenirs nostalgiques... Le plus amusant, c'est que "Magitte" en avait fait autant sur son blog (sourires). Chacun son époque !
Lorsqu'on revenait, ça sentait bon dans la maison ! Un bon déjeuner mijotait sur le feu, une tarte cuisait dans le four...C'était dimanche et il fallait marquer ce jour. Puis on avait le droit d'aller jouer, mais en faisant attention aux vêtements...au besoin on en changeait pour ne pas les salir ou les abîmer ! ça coûtait cher et ils devaient faire de l'usage... On ne gaspillait pas.... Moi, ce que j'aimais, c'était lorsqu'il faisait très beau et que mes parents décidaient de nous emmener pique-niquer (forêt de Sénart, forêt de Fontainebleau, bords de la Seine). Pas besoin alors de nous "endimancher"....Vive la liberté !

 

La première vision qui m'est venue, c'est "la montagne de sable" à La Ferté Alais. C'est ainsi que nous appelions la sablière où nos parents nous amenaient mon frère, ma soeur et moi. Pendant qu'ils jouaient aux boules avec les voisins, nous montions et descendions ce gigantesque bac à sable en poussant des cris de joie avec des sensations sûrement plus fortes que les attractions de Disneyland Resort... Roulé boulé, glissades, cache-cache, c'était le paradis des jeux. Nous pique-niquions sur la plage arrière de la 4L qui se dépliait vers le bas pour faire une table idéale.
  

 

Autre grand souvenir dominicale : "la forêt de Sherwood". C'est ainsi que notre père nous amenait à la forêt de Sénart du coté de Brunoy à l'entrée de l'Obélisque. Jeux de bâtons qui devenaient nos épées pour combattre les méchants en nous prenant pour Robin des Bois ou "Thierry la Fronde et ses compagnons" (Jean-Claude Drouot sur "la première chaîne").

Le soir quand nous revenions de la Forêt de Fontainebleau et d'Arbonne, il y avait d'énormes bouchons sur la Nationale 7 notamment du coté de la cuvette de Corbeil car la route n'avait qu'une seule voie en ce temps-là.
Il y avait aussi "le jardin", un morceau de terrain à Paray qu'un couple de Choisy louait à mon père en attendant de construire leur maison. Il y avait une petite cabane pour s'abriter, une piscine en plastique improvisée par notre père et une tente en toile de parachute ramenée d'Orly où il travaillait ! Curieusement, je me souviens que j'y mangeais des groseilles (rouges et blanches). Avec mon petit vélo vert, j'allais avec mon frère jusqu'au mur d'enceinte de l'aéroport (à l'endroit de ce qui est maintenant la Coulée Verte) pour regarder les avions.

Paray-Vieille-Poste 1965. Ma soeur, mon petit cousin (de l'époque), ma marraine, moi, tonton Alain, ma mère, mon frère et mes deux cousins.

A la maison, nous jouions en famille aux cartes (au "barbu" ou au 8 américain) ou à des jeux de société (au Nain Jaune ou au Jeu de l'Oie). J'inventais mes propres jeux que je testais avec mon père. Nous faisions aussi la télévision : ma soeur était la spectatrice et mon frère et moi mimions les émissions ! Elle changeait de programme à sa guise  et nous improvisions. La Séquence du Spectateur, La Piste aux Étoiles, Au théâtre ce soir, Belle et Sébastien, Thierry la Fronde, l'inspecteur Bourrel des 5 dernières minutes ("Bon sang, mais c'est bien sûr"), Les Dossiers de l'Écran  ; plus tard : Mannix, Amicalement votre, Starsky et Hutch, Arséne Lupin (Georges Descrières), Les Mystères de l'Ouest...
Le soir nous jouions au catch à quatre avec mon frangin dans la chambre après avoir regardé les spectaculaires combats à la téloche (chiqué !) dont notre père était friand. Mon frère n'hésitait pas à aller se cacher sous la table pendant que nos parents regardaient Brigitte Bardot et les films avec le "carré blanc".

J'allais voir mes copains d'école en biclou. Comme à l'époque, nous n'avions pas le téléphone (c'était la préhistoire) et que les téléphones portables étaient de la science-fiction (je n'exagère pas), il fallait aller chez eux pour savoir s'ils étaient libres.

Je me souviens aussi de "la butte" derrière notre bâtiment. Jeux de billes, cage d'écureuil, courses, bataille, osselets... J'achetais Tintin, Pilote, Pif Gadget pour lire le week-end. Il n'y avait pas de bibliothèque ou de ludothèque et j'achetais mes livres et mes revues "chez Cathely", la librairie au coin du centre commercial. Bibliothèque rose, verte, rouge et or. Club des cinq, Clan des sept, Michel, Langelot etc.
L'été, nous allions à Pouldreuzic (oui, oui, le village de Jakez Hélias) dans la maison familiale des quatre soeurs de ma mère (elles avaient le droit à une chambre commune) et à Pâques à Nizerolles dans le Cher près de Bourges chez la mère adoptive de notre père.
C'est Magitte qui me rappelle que le dimanche, eh ben, nous allions à la messe ! J'ai un peu oublié ça (je suis devenu très agnostique après ma communion). L'église était l'actuel Espace Michelet. Après confesse, je me sentais léger et m'envolais au-dessus des marches de l'église (elles n'existent plus, remplacées par une rampe). A l'époque, je voulais être agent secret, avais-je dit au père qui me faisait le catéchisme. Ah ! Ouais, il y avait ausi les "mamans-catéchisme" chez qui nous allions. Que de souvenirs !
 

Moi et ma marraine. 1968.


Nous écoutions Zappy Max à la radio (c'était la semaine vers 13h avant de retourner à l'école Branly). Il fallait courir pour être à l'heure si nous avions écouté l'émission jusqu'au bout.
Des fois, nous nous contentions de descendre au Parc d'Avaucourt pour profiter le la
pataugeoire. Mais le must, c'était tout de même d'aller à la piscine de Viry ! Ou bien, nous allions nous promener à "la Vanne" de l'autre coté de l'avenue de Morangis. Je n'ai malheureusement pas les albums-photos de notre père sous la main pour illustrer tout ça mais à l'occasion, je mettrai des photos d'époque. En écrivant ces lignes, je me rends compte à quel point le monde a changé. UNE seule de chaîne de télé noir et blanc, pas de téléphone, le mot Internet n'existait pas, pas de jeux électroniques et pourtant, nous nous amusions bien !


"Tata Aline", moi et mes parents, rue de l'Épinette. FFF. Athis-Mons (1960)

En feulletant un album-photos de mon parrain (il faisait de la photo lui-aussi, il n'y a pas de hasard...), je me rends compte que j'ai complétement zappé "la famille". Ben oui, bien sûr, les dimanches, nous allions à la caserne de Nogent sur Marne voir "tonton Alain et tata Denise". Nous jouions au baby-foot avec mes cousins au mess des officiers. Des fois, nous poussions à Nogent sur Seine voir la demi-soeur de lait de mon père. Ou chez "tata Laurianne" à Ormesson sur Marne où mes parents avaient habité quelques années, elle nous offrait plein de petits gadgets, des babioles et des revues, ce qui nous ravissait. Il y avait aussi "tata Aline", la compagne de mon parrain malheureusement mort dans un accident de voiture en 1961 ; elle habitait rue Boulard à Paris et nous mangions systématiquement une boîte de petits pois chez elle. Les toilettes à la turque étaient dans l'escalier ! Je me souviens une fois que nous étions allés nous balader au square en face de la mairie du XIVème. Des gamins plus grands que moi jouaient aux billes (au "triangle"). L'un d'eux m'avait pris en sympathie et m'avait prêté une bille et je les avais tous plumés en rapportant une centaine de billes avec moi ! 
Les souvenirs de ma soeur sont faits d'un tourniquet dans un petit square près de la Voie Verte, de malabars, de "Carensacs", de Mistral gagnant ou de pochettes-surprise, de jeux dans les caves où elle se mariait pour de la faux (sic). Elle faisait des tentes sur la butte pour jouer aux indiens ou à l'infirmière avec son copain ou attaquait les gosses des bâtiments d'en face. Dans Pif, il y avait les histoires de "Totoche" (et sa copine Corinne ?).


Ma mère, moi, mon père et mon frère.

 

Le dimanche, c'était aussi le poulet-frîtes avec la peau bien grillée. Au fur et à mesure, les souvenirs affluent : les chataignes à la Tour de Montlhéry, mon frère allant cueillir les écrevisses aux Fouilles de Vigneux ; bien sûr, tout n'était pas idylllique, on recevait des roustrouilles et les parents avaient encore le droit aux martinets achetés au Suma (Dolto n'existait pas encore). Belle Épine n'existait pas non plus et le must, c'était d'aller au Carrefour de Sainte-Geneviève des Bois, LE premier centre commercial (on n'imagine plus aujourd'hui dans notre monde consumériste, qu'il y a eu une époque SANS centres commerciaux !). Je ne parle pas de cinéma car je suis allé au cinoche bien plus tard (j'avais 13/14 ans et c'était à Paramé avec mes parents pour aller voir... Les Charlots en folie !). Emmanuelle, c'est avec mon camarade Robert au Calyps' à 18 ans. J'ai retrouvé sur le Net, il y a peu, la scène où Christine Boisson se trifouille le minou dans un panier d'osier. Mais les années 70/80 à la Cité Bleue, c'est une autre histoire que je raconterai peut-être un jour...

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:00

Dans les années 80, j'étais la terreur des cafetiers du coin. Le patron des Cheminots appelait le réparateur de flipper dès que je me pointais. On n'en voit plus beaucoup des "flips" de nos jours. Nous venions y jouer après le lycée dans les seventies, Chez Beaudoux ou au Narval. Il y avait aussi le Rallye à Juvisy et le Voltaire où je suis rarement venu (je me souviens qu'il y avait un OXO, un flipper avec des croix et des ronds comme au morpion).


Le Narval


La maison de l'ex-Chez Beaudoux devenu Les Gaulois (hotel meublé), rue de Juvisy.


La maison de l'ex-Les Cheminots, rue de Juvisy.


La maison de l'ex Voltaire, rue Voltaire (Juvisy)

Faut dire que j'étais un malin. Quand vous battiez le record du flip, vous aviez le droit à 3 parties gratuites et moi, je ne le dépassais que de quelques points à chaque fois (laissant perdre des boules exprés)... Marcel (Gouze), le patron du Narval m'avait surnommé... la mitraillette tellement, ça claquait...

Les gamins attendaient sagement que je m'en aille. J'avais mis un franc dans la fente et je laissais 15 parties au compteur une demi-heure, une heure après !!! S. l'animateur du Service Jeunesse s'en souvient encore !
Chez Beaudoux, il m'arrivait de jouer avec d'autres adultes dont un représentant en assurance. Un jour, celui-ci est venu en vendre à ma soeur et me voyant dans la cuisine, s'est exclamé : "Tiens, le Roi du Flip !".
Oui, j'étais le Pinball Wizard d'Athis !! Les anciens de ma Génération se rappellent des Who et de son chanteur Roger Daltrey dans le film Tommy de Oliver Reed. Eh ben, c'était moi (rires). Plutôt addict, je pouvais passer des heures devant un flipper (ne dites même pas "billard électrique", c'est une expression qui n'a jamais existé...).

Comme je ne fumais pas ni ne buvais, les patrons râlaient car je ne consommais jamais. Leur unique solution était d'appeler le réparateur de flip pour "mettre des aimants" (je n'ai jamais su si c'était une légende ou si c'était vrai ?). Faut dire que je connaissais les flips par coeur, je faisais corps avec la machine (aujourd'hui, si j'avais 20 ans, je serais un geek). Tellement balése que je pouvais laisser filer la boule pour qu'elle rebondisse sur la bande et revenir en jeu. Donnant des coups au millième près pour éviter que elle ne sorte sur le coté. Visant les cibles avec une dextérité terminatoresque !
Allez, je vous vois de votre oeil goguenard vous dire que j'exagère. Un peu, c'est vrai. Avec le temps. Mes carnets me ramènent à la réalité. Et les noms des flippers me reviennent en mémoire : Rack('em'up ?), Panthera (Ah ! Panthera !), Spirit (of 76 ?), Games (?). Des fois, je mettais quand même 3 francs et ne laissais que 8 parties... Et dans mon carnet de 89, je notais le nombre de francs mis avec le nombre de parties laissées sur Panthera : 3/3, 3/6, 2/7, 4/8, 2/6 etc.



Sauf que là, je tombe sur mon carnet de 1985. Mardi 21 mai : "Super-Orbit (2/25l !!). Alors là, ça vous la coupe ? (rires). La veille, j'avais laissé 18 parties au compeur ! Comme par hasard, le flip avait disparu les jours qui suivaient pour être remplacé par un Sahara L. (6/11) quand même... Ah ! Ben, non, je le retrouve le jeudi 6 Mai pour un score amusant : -1/12l car je m'en souviens maintenant : les gars rachetaient mes parties à bas prix pour pouvoir jouer...

 

 

 

J'étais aussi excellent au baby-foot. Spécialiste à l'arrière. Bon goal et super tireur par la bande. A l'époque de Platini, j'étais un des seuls à savoir faire des tirs brossés à l'avant. Je coinçais la balle et elle partait en courbe sous le regard médusé du goal adverse. C'était un champion du monde officieux qui m'avait appris ça au lycée à Paris. Son challenge, c'était de jouer les yeux fermés (si, si !) tout en vous lançant ce défi : s'il vous mettait fanny, vous deviez lui payer un pot sinon, c'est lui qui payait. C'était redoutable car c'était un spécialiste de la gamelle et du ramassage de balle dans les buts, ce qui vous coûtait un point en moins à chaque fois... Et j'étais un des rares à lui avoir tenu tête en ne concédant qu'un point !!! J'étais grâce à lui, devenu un redoutable avant car je faisais rouler la balle d'un joueur à l'autre et tirais au jugé ce qui énervait les adversaires qui ne savaient jamais où j'allais placer la balle.
 
En 2008, il n'y a plus de flip ni de bab' et les lycéens ont déserté les rades.

Toutes les photos de flipper viennent du site Bagowil et sont de Bruno Durand :
http://bagowil.free.fr/flipper/gottlieb.htm

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 00:00
Oui, je sais : faire un article sur les terrasses d'Orly le 11 Septembre, c'est de très mauvais goût... J'avais mis l'histoire de l'aéroport ici. Racontant que ma soeur était sur les terrasses le jour de l'attentat en 1975 et que nous nous inquiétons beaucoup (il n'y avait pas de téléphone portable à cette époque). Les terrasses ont été fermées ensuite alors que c'était la grande attraction nationale !!




Un petit atterrissage en douceur ici :
http://www.youtube.com/watch?v=kJs5lAwJ4-c





Ajout sonore de Daniel K :
http://www.dailymotion.com/video/x2kcaa_gilbert-becaud-dimanche-a-orly_music
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