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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 00:00

Document fourni par Daniel Keller :

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 00:00

On allait aussi au Cinéma Calypso à Viry qui était quasiment le seul du coin à l'époque et j'allais en vélo apprendre à nager à la piscine couverte de Viry avant que celle d'Athis ne soit construite. Un jour la piscine était fermée et les pompiers etaient là car un plongeur avait fait un plat en sautant du grand plongeoir et s'était, je crois, ouvert le ventre sur une saloperie qui trainait sur l'eau.

A Mozart, il y avait deux classes dans des batiments de type temporaire définitif où on se caillait les miches en hiver. Il y avait Mr Rabin le super prof de dessin qui a donne le goût du dessin et des arts à de nombreux enfants dont ma soeur et moi. Il évoquait parfois ses souvenirs pas trop plaisant de la guerre d'Algerie où il avait été entrainé comme beaucoup de son epoque. En 3ème j'ai eu un prof de travail manuel qui etait aussi prof de math et nous donnait des cours de rattrapage dans cette matière.

Je lisais, entre autre, l'automobile magazine à l'époque et il y avait une rubrique Modélisme. Un mois, ils ont fait un article avec interview d'un fan qui collectionnait toutes les versions des Porsches 917 qui couraient au Mans et en courses de Sport Prototypes. c'etait mon prof de math et travail manuel, Mr Jaen-Marc Teisseidre! Bien qu'étant venu un jour en classe intentionnellement avec le magazine que je laissais trainer sur mon bureau, il n'a jamais confié (égoiste) à nous ses élèves qu'il avait cette passion et nous faisait faire du travail manuel rasoir au lieu de nous initier au modélisme automobile qui aurait été bien plus passionnant. Il en a fait son métier depuis en ouvrant une boutique de modélisme a Levallois-Perret et en devenant journaliste à Auto-Hebdo. Il écrit tout les ans avec un autre journaliste l'ouvrage Francais récapitulatif de référence sur les 24 heures du Mans. Je l'ai croisé une fois ou deux à Retromobile à Paris mais ne lui ai jamais reparlé et rappellé le temps lointain du CES.

A Pagnol, le lycee au nom le plus long du monde, j'ai eu une super prof de Francais en seconde : Mme Poulain. Une ex-copine de classe a mis comme moi un message sur copainsdavant où elle dit à quel point cette prof l'a marquée.

(...) je n'ai pas de nouvelles d'elle hélas mais (...) c'est la prof qui m'a le plus profondément marqué. Grâce à Mme Poulain, j'ai passé ma vie a me constituer un musée de peinture imaginaire sous forme de cartes postales de tableaux récoltés dans des musées des quatres coins du monde! Elle faisait circuler sa collection de cartes postales pour nous donner l'amour de la peinture, de nos séances de Cadavre Exquis et autres jeux dada ou surréalistes et des séances d'improvisation théâtrales où je ne sortais pas un mot tellement j'etais timide mais appréciais énormement en tant que spectateur. Mme Poulain était toujours accompagnée d'un jeune surveillant plutôt beau gosse qui la suivait partout, ce qui nous intriguait beaucoup ! Elle nous faisait faire des collages aussi et nous emmena à Paris à une expo sur les Peintres Cubistes
du Bâteau Lavoir (Picasso, Braque. Juan Gris, etc...). Elle nous fit aussi, je crois, découvrir les Chants de Maldoror d'Isidore Lucien Ducasse Comte de Lautréamont. Le nom complet m'avait frappé alors je m'en souviens encore!!

(...)

J'ai quelque part chez mon père à Athis une photo prise lors d'une des sorties du curé (aux rochers de Fontainebleau, je crois) montrant mon copain d'enfance Christophe Martin quelques années avant qu'il ne soit tué dans un accident de Mobylette.

J'ai aussi fait, quelques semaines seulement car en fait, je n'ai pas aimé ça du tout, du basket avec l'USOAM au gymnase en bas de la côte d'Avaucourt. Ces gens-là m'ont dégouté des sports d'équipe pour la vie car ils ne faisaient aucun effort pour intégrer les nouveaux, bien au contraire.

Il y avait aussi des tritons dans les bassins des grand immeubles gris, avenue du 18 Avril à la limite de Juvisy que mon frère et ses copains ramenaient à la maison.

Comme beaucoup de gens du Val, nous savions qu'il pouvait rester des bombes non explosées sous nos jardins. Heureusement nous n'en avons jamais trouvées mais ça explique peut-être en partie pourquoi il y avait une placette en face de notre maison au bout de l'avenue Jean Jaurès.

Dans les années 80 ou début 90 il y a eu un jour de forte pluie et bourrasque en region parisienne. J'étais seul à la maison et n'ai pas eu le temps de fermer les volets tellement le vent est venu brusquement. C'était très impressionnant avec de la grêle bombardant les carreaux des vitres à l'horizontal tellement la force du vent était grande. Des tuiles sont tombées du toit et ont cassé une vitre. Sur la placette en face un des plus grands peupliers a eété déraciné et est heureusement tombé sur un autre qui l'a retenu et empêché d'aplatir la caravane des voisins parquée à l'un des coins de la place. Soit dit en passant je n'imagine plus personne parquant ne serait-ce qu''une seule nuit une caravane dans une rue de banlieue de nos jours. A cette époque-là, c'etait encore possible.

Un jour j'ai aidé un voisin et son père a ammenagé leur jardin et suis tombé sur un très beau coquillage que j'ai gardé pendant des années.

Avec ce copain ou d'autres voisins, on passait des heures sur la placette (vélo, foot, cow-boys et indiens, petits soldats, cache-cache, badminton, patins a roulettes, etc...)

Nous avions hérité de l'ancien proprietaire, Mr Bernoit, une volière où il élevait des pigeons. Nous en avons élevés, plus toute sorte d'autres animaux (lapins, poules, canards, cobayes, etc...) pendant des années sans compter chien (méchant et qui mordait tout le monde, facteur compris, au point de devoir le faire piquer), chats (nombreux) et autres poissons rouges et perruches.

J'avais des potes vers la place du centre, cité Mozart et aussi cité du parc. On faisait des échanges. J'ai eu une fois toute une collection de Bob Morane contre des doubles de timbres. Il y a avait plein de choses à collectionner dans les produits de consommation de l'époque alors ça alimentait nos trocs!

J'en reviens au nom du Lycée. Un vrai poéme, pas deux personnes ne le connaissent sous le même nom ou la même ville (voir les références multiples sur copainsdavant) !!! C'est pourtant simple il s'agit du (on prend sa respiration) "Lycee d'etat mixte-polyvalent d'Athis(-Mons), Juvisy(-sur-orge), Paray(-vieille poste), Marcel Pagnol, avenue de la terrasse prolongee, ex-annexe du lycée Jean Baptiste Corot de Savigny(-sur-orge)" ! Simple pourtant non?!

(...)
En fin de CM2, je me souviens que nos instituteurs de Jean-Jaurés nous avaient emmené au parc animalier de Thoiry qui était une vraie nouveauté pour l'epoque.

Cette année la pour la seule fois de ma vie, j'ai fini premier de la classe (...) à ma plus grande joie et attendais avec impatience la remise des prix. Pas de bol ! C'est justement l'année ou elle a été suprimé ;-((( Ça m'est resté en travers de la gorge!

Cette même année on avait recouvert de papier kraft neuf tous les livres de la petite bibliothèque de classe. Notre instit, monsieur Chabenas nous a fait faire un spectacle de marionnettes. On fabriquait les têtes avec du papier maché. On prenait un paquet de café vide qu'on remplissait de sable et on en fermait le col en emprisonnant dedans un baton. On collait ensuite des couches successives de lanières de pages de journaux pour faire la tête de la marionnette. Quand cette tête etait de consistance assez solide on retirait le baton et laissait le sable s'écouler. On ajoutait ensuite avec de la charpie de papier les reliefs (nez, bouche, sourcils) qu'on recouvrait à nouveau de bandelettes comme une momie. puis on peignait et vernissait la tête et lui ajoutait des cheveux en laine tressée. Nos mamans s'assuraient de fabriquer un costume avec des mains ajouées en bout de manches, qu'on attachait ensuite à la tête. On manipulait ensuite la marionnette en mettant son index dans le trou laissé dans son cou par le baton lors de la fabrication et un autre doigt pour chaque bras. Enfin nous avions enregistré les dialogues et musiques sur magnéto. C'etait un conte de fée de notre cru avec prince et princesse et comme j'avais une voie grave pour mon âge, je faisais la voix de la reine! Attention ! J'ai pas dit drag-queen, ça n'existait pas encore ;-))) Les tags dans les rues non plus alors les rues de la ville étaient plutot pimpantes.

Comme beaucoup j'allais en primaire avec un tablier (noir à carreau) et nous apprenions à ecrire à la plume sergent major et avions un encrier sur notre pupitre. Il y avait encore des bons points et des images à decouper et les grandes planches de cartes de France à suspendre au tableau durant les lecons de géo. On écrivait au tableau à la craie bien sûr. Enfin les classes n'étaient pas encore mixtes alors j'étais à Jean-Jaures Garcon le long de l'avenue de Juvisy. Un jour de CM2 un gars trop turbulent, ce qui chez lui était coutumier, a eété attrapé par l'instit qui l'a éjecté de la classe. Il l'a soulevé avec tant de force que le pupitre est venu avec ! De nos jours, il serait sans doute viré de l'école pour ça après plainte des parents. A l'époque c'était une broutille car il y avait sans doute pire ailleurs.

Ce que faisait les mômes dissipés etait aussi plutot anodin comparé à maintenant !

Pour en revenir a l'Abbé Laurent, je ne suis pas sûr qu'il ait fait de moi un catholique fervent mais il a au moins formé un fan de cinema pratiquant ;-)))

Un de mes meilleurs potes de primaire et sa famille étaient très proches du curé. Son père enseignait le catéchisme et aidait lors des messes et des kermesses. Ce copain et son frère ainé exposaient des dioramas avec des petits soldats airfix peints à chaque kermesse pour récolter des fonds. J'y allais juste pour voir ça ! Il a été ensuite à St.Charles et est maintenant d'après google et copainsdavant, prof d'Anglais dans une école privé Catholique.

L'abbé Laurent et une communiante. 1972

Quand la cité bleue a été construite, sa famille a déménagé de l'avenue Jean Jaures près de la place du centre pour un appartement dans la cité.
Ma soeur a longtemps eu un studio là-bas aussi.

J'ai un jour trainé mon autre meilleur copain de l'époque (qui est toujours à ce jour mon plus ancien et fidele copain), qui lui vivait allée Auber (ou Berlioz?) à la cite Mozart, à un jeudi chez Mr le curé. Il a assisté à une séance de catéchisme et est sans doute venu une après-midi au cinoche ou en forêt avec le groupe... mais n'est jamais revenu après ayant trouvé le catechisme plutot rasoir !!!

Au lycée comme tout le monde nous avons pris part a des grèves mais de mon temps (75 à 77) c'était juste un pretexte pour ne pas faire grand chose pour quelques jours car les revendications des organisateurs étaient un tant soit peu légères voir non existantes ;-))) C'etait juste une mode ou un rite de passage auquel il fallait se plier comme tout le monde pour faire comme les grands qui avaient connu 68.

Tant à Mozart qu'à Pagnol, il y a avait deux sortes de profs, les profs d'espagnol, plutot bon d'ailleurs, et très au fait des techniques audiovisuelles et les autres. Les profs, surtout ceux de cette matière (et de dessin et musique aussi à Pagnol) étaient en général les plus politisés et de tendance communiste. On avait donc droit régulièrement aux chansons et films à la gloire du Che et de la révolution. Hasta la Victoria siempre ! Patria o muerte! Je me souviens de débats épiques entre ma prof d'espagnol du lycée et une copine réfugiée vietnamienne qui ne partageait pas vraiment sa passion du communisme! Au moins comme on utilisait des techniques audiovisuelles, on faisait des progrès en espagnol... alors qu'à l'epoque, j'étais nul en anglais et détestais ça à cause de profs pas intéressants. Ce n'est pas à eux que je dois d'être en Angleterre maintenant et adorerais pouvoir leur dire en face!

En cour ou entre les cours on écoutait Maxime le Forestier et Yves Simon. Une copine avait été voir le dernier spectacle de Brel aussi (la veinarde).

En première, en 1976, nous sommes allés deux jours a Barcelone avec le lycée. (...)

Je me souviens, sans détail precis, des spectacles à la salle des fêtes au dessus du local des pompiers dans le viell Athis.
Je suis allé (en 67 peut-être?) à un spectacle à la salle des fêtes de Juvisy au dessus du marché qui etait retransmis (sans doute un jeudi après-midi) à la télé.
J'y ai vu Hugues Aufray chanter Santiano en s'accompagnant à la guitare.

Côté inondation nous avons eu de la chance. Les pires années, on a eu seulement un peu d'eau dans la cave mais certains voisins de la rue en avait beaucoup plus.

On montait aussi dans le parc d'Avaucourt le 14 Juillet pour voir les feux d'artifice.


Ajout : On trouvera  un texte sur l'Abbé Laurent pendant la guerre page 12 de Quand vos histoires font notre histoire.

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 00:00

L'aut'jour, j'ai reçu un mail fort sympa d'un expatrié anglais qui avait vécu à Athis de 1964 à 1994 ! Il avait reconnu dans les photos de Mme Suignard, sa maison ! Plus tard, Daniel K. m'a renvoyé un mail avec ses souvenirs athégiens, période 1960-1980 comme la mienne ! Plein de souvenirs communs. J'ai préféré garder la fraîcheur de son texte initial (en mettant tous les accents car les claviers anglais en sont dépourvus !!!) :

Ma maman etait cliente de la boucherie May [place Jean Jaurés] et le fils du boucher etait mon copain durant quelques années en primaire à Jean Jaures. Les gens auxquels je fais allusion dans mon commentaire sur "les Fines Peintures" sont Mr et Mme Arnault. Mme Arnault etait prof de math au CES Mozart et son fils Olivier etait mon copain à [l'école] Jean Jaures puis à Mozart. Je n'ai jamais eu sa maman comme prof étant toujours dans d'autres classes mais je la connais bien.

Voici quelques autres endroits dont je me souviens : Le Narval avec [Marcel] bien sûr. Habitant à coté, j'allais régulièrement y acheter Spirou, Tintin, Pif gadget puis plus tard Auto-Hebdo. J'y ai un peu joué au flipper aussi. Il y avait aussi le salon de coiffure de Mme Trelu dans la rue croisant l'avenue Jean Jaures à la place du centre. Un autre endroit ou j'ai accompagné ma mère, enfant, était la zone de jardins ouvriers entre les voies de chemin de fer et la Seine là où se trouve maintenant le foyer Sonacotra. Ma maman y sous-louait un bout de terrain à jardiner à une voisine de la rue Jules Simon.

J'ai trouvé (...) une petite photo sur le Net montrant le briefing des aviateurs Anglais avant leur bombardement sur la gare de Juvisy du 18 Avril 44. Il y a peut-être 10 ans j'ai visité le musée d'avions basé a Fairford ici en Angleterre. Dans une vitrine il y avait un carnet de vol d'un aviateur ayant participé à des bombardements.

Autre anecdote (trouvée par hasard bien avant que l'Internet ne facilite ce genre de recoupement), il existe une connection entre ma region favorite (le Jura) et Athis-Mons. En effet, un certain Don Juan de Watteville qui d'après un site Internet et un bouquin ou article sur Athis que j'ai lu il y a des années a hérité du Chateau de Chaiges, etait aussi abbé de l'abbaye de Baume les Moines (maintenant Baume Les Messieurs) en plein coeur du vignoble Jurassien. A l'époque, Athis etait aussi un pays de vignoble alors c'est marrant d'avoir trouvé cette connexion vineuse ;-)

Chez mon père, maintenant en appartement mais vivant toujours à Athis l'hiver, nous avons des photos d'Athis dans les années 60/70/80 essentiellement prises par ma mère. il doit y en avoir une ou deux montrant le vieux CES Mozart mais elles ne sont pas très bonne. J'ai aussi quelque part sur mon ordi ici une carte postale de l'église Notre-Dame de la Voie que donnait l'abbé Laurent aux enfants qui, comme moi, allaient au catéchisme. Je ne sais pas si j'ai une photo de l'Abbé. Peut-être, sur des photos de communion. Une page sur lui sur votre site avec photos serait populaire je pense. Il organisait aussi un pardon Breton tous les ans et des kermesses. Il nous projetait des films muets de Charlot ou des Laurel et Hardy dans l'ancienne Chapelle temporaire reconvertie en salle de cinéma. Il organisait des sorties du Jeudi en forêt de Sénart.

Je pense que la partie de la rue d'Orléans en oblique par rapport aux autres rues et où se trouve l'immeuble du Narval etait avant le bombardement la partie quasiment finale de la rue de Juvisy (dans son ancien parcours). Certaines vieilles photos de la rue de Juvisy qu'on voit sur delcampe et peut-être sur votre site ou dans la collection du Jardin Jovet (endroit que je ne connais pas du tout) me font penser à cette partie "rescapée de la guerre" de la rue d'Orléans actuelle. Si on regarde les plans anciens et les vieilles photos, on voit que la rue de Juvisy coupait en gros en oblique de sa position actuelle vers la boulangerie Cortet, par la rue d'Orléans au niveau du Narval et rejoingnait le carrefour du bas de la côte d'Avaucourt là où la rue Jules Simon rejoint maintenant l'avenue du 18 Avril.

J'allais aussi voter quand j'habitais Athis dans le préau de l'école Jean Jaurès Garcon. En primaire dans cette école on nous donnait une fois par an une sorte de filet garni avec une orange, (peut-être du lait, je ne suis plus très sûr de ça), des biscuits et des bonbons). Je n'ai jamais trop bien su l'origine de cette coutume. Dans la cour a la récré, on jouait aux osselets, aux billes, à la balle au prisonnier, à cache-cache. On s'échangeait aussi des images Panini (plutôt au CES un peu après).

Il y avait encore des terrains non construits dans le Val. Près du presbytère, il y avait un terrain avec des cerisiers alors on faisait le mur pour aller manger des cerises ! C'était aussi la mode (chanté par Gilbert Bécault) du "Dimanche à Orly" alors on allait voir les caravelles et autres Boieng 707 décoller depuis la terrasse de l'Aéroport d'Orly (Sud of course car Ouest n'existait pas encore).
Terrasse Orly (années 50 ?)

On pouvait dans l'ensemble encore faire du vélo tranquillement dans les rues sans risquer de se faire tuer... encore qu'un de mes copains d'école et de catéchisme se fit tuer à mobylette dans la rue devant l'église.

Il y avait la visite annuelle à la foire d'Athis le long de l'aéroport où l'on se payait des tours d'auto-tamponneuses, de tir au fusil à air comprimé, de pêche au canard et revenait avec des porte-clefs, coupe- ongles ou autres gadgets gagnés dans les distributeurs automatiques.

Il y avait le Prisunic de Juvisy dans la Grande Rue avec ses catalogues de meubles design des années 70 et ses lits en plastique de Marc Held qui sont des pièces de collection maintenant (les lits Et les catalogues). Il y avait Athis-Car aussi. Il y avait les voitures de sport (Lamborghini Muira) du chanteur Christophe parquées parfois à la limite d'Athis-Val et Juvisy et qui revenait de temps en temps dans sa ville natale de Juvisy. On pouvait faire du canoë gonflable sur la Seine près du pont de Lyon. On pouvait écouter le Golden-Gate Quartet à l'Eglise d'Athis-Val. Et il y avait la neige dans le parc d'Avaucourt en hiver 65. Avec mes potes nous prenions des grand bouts de carton et nous nous en servions comme luges. J'ai failli rentrer la tête la première dans un banc du parc en béton quand ma luge improvisee s'est retournée me faisant descendre tête devant et pieds derrière :-((( Pas evident de s'arrêter a temps!

Voila mes mémoires d'Athis ! Je pense que des pages sur l'Abbé Laurent, le pardon Breton et la foire seraient populaires et attireraient des temoignages et peut-être des photos supplementaires sur votre site. Je regrette aussi la Librairie Maurin de la Cité Mozart ou j'etais aussi un habitué. Il y avait ausi une mercerie place du centre où maman allait. Lors de vacances en Espagne en 72, nous étions à Barcelone dans la fille d'attente pour visiter la réplique de la Santa-Maria de Christophe Colomb quand d'un seul coup surgit de nulle part notre mercière de la place du centre !!! J'ai connu le remplacement de la station service Caltex par la station Elf face au Famiprix de la cite Mozart (Opération "les ronds rouges", en une nuit en 67 toutes les Stations Elf ont surgi de nulle part). Et puis il y avait la boutique "Televal" pas très loin des "Fines Peintures" où nous avons acheté nos premières télés noir et blanc, Grundig puis Ribet-Desjardin. Chaque Noël, c'était le défile des postiers et autres pompiers pour placer leurs calendriers. Last but not least comment pourrais-je oublier les réunions Tupperware organisées a tour de role par ma mère et nos voisines !

Daniel Keller. Août 2008.

La suite, lundi prochain !...
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