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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 00:00

 "Le dépot de carburant pour avions appartenant à la société SMCA (Société de Manutention de Carburants Aviation) implantée sur le domaine de l'aéroport d'Orly, avenue Henri Dunant, est classé SEVESO 2."
Si vous entendez une sirène aujourd'hui, ce n'est qu'un exercice d'alerte. Ouf ! Ce n'est pas l'AZF d'Athis qui saute. Voici les consignes :

Un exercice de sécurité simulant un incendie avec risque d'explosion dans un dépôt de carburant de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), près d'une zone d'habitation d'Athis-Mons (Essonne), a été organisé mardi conjointement par les préfectures des deux départements. Cet exercice a mobilisé dans la matinée environ 120 pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et du service d'incendie et de secours de l'Essonne (SDIS), soit "quasiment deux fois moins" que pour un cas réel de ce type, selon le lieutenant-colonel Christian Decolloredo, de l'état-major du 2e groupement d'incendie de la BSPP. Selon le scénario retenu, une fuite de kérosène au pied d'une cuve de 14.000 m3 de la Société de manutention de carburants pour l'aviation (SMCA) entraîne, dans une première phase, un feu d'hydrocarbures combattu par les pompiers. Mais une panne sur le système de refroidissement des cuves fait craindre, dans un second temps, une explosion et un plan particulier d'intervention (PPI) est déclenché pour évacuer quelque 3.500 habitants d'Athis-Mons se trouvant dans le périmètre de sécurité. La première phase de l'exercice a permis aux pompiers de "valider les protocoles opérationnels" avec la SMCA. "Un feu d'hydrocarbures, c'est une manoeuvre logistique", a souligné le capitaine Michel Cros de la BSPP, où "le souci est d'avoir assez d'émulseur" pour étouffer le carburant enflammé avec un tapis de mousse. Il faut donc répertorier les dépôts de carburants les plus proches susceptibles de fournir rapidement de l'émulseur. Pour la deuxième phase, en cours dans l'après-midi, un PC de crise a été établi à l'aéroport d'Orly, ainsi qu'à la mairie d'Athis-Mons, afin de gérer l'évacuation - hypothétique - des habitants et les éventuelles conséquences sur le trafic aérien de l'accident. Ce premier test grandeur nature du PPI approuvé en 2004 devait permettre de vérifier la bonne coordination entre les différents intervenants (préfectures du Val-de-Marne et de l'Essonne, BSPP, Aéroports de Paris, Aviation civile...).
Le MONDE 24/10/2006

 

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