On parle actuellemnt des friches de Lu où l'on va construire un certain nombre de logements et autres bureaux mais dans les années 50, c'était vraiment des friches !!

Photos prises dans les années 50.

Qui sait , Geneviève l'a peut-être utilisé pendant sa jeunesse ?

Rue Robert Schuman.

Ajout :

67 rue Robert Schuman
Le puits est situé derrière un muret du coté des numéros impairs de la rue Schuman entre la place de Mons et celle du 19 Mars 1962.

Rue Robert Schuman. 24/03/2008

"Il est possible à la raison humaine de calculer la distance de la Terre au Soleil tout en ignorant celle qui sépare Athis-Mons de Paris."
On trouve cette phrase absolument magnifique dans l'ouvrage de Christian Godin intitulé La Totalité !

SOUVENIRS d’ENFANCE…..Pâques -

« Monsieur Printemps est un vieil homme, toujours pimpant, frais et dispos,
Il porte un bel habit vert pomme, et il n’est jamais en repos.
« Il met le nez à la fenêtre dès que revient le mois d’avril et dit tout haut
- quel temps fait-il ? Voici le moment de paraître -
« Monsieur Printemps, monsieur Printemps, revenez-nous et pour
Longtemps »

Qui se souvient de cette chanson apprise à l’école ?

Après la période d’hiver un peu difficile à supporter parfois , tout renaissait, on arrivait au Printemps ! Et le Printemps annonçait la période de Pâques, période qui était très appréciée, pour diverses raisons : pour les adultes, c’était vraiment le renouveau ! Avant Pâques, les femmes faisaient « le grand ménage de printemps », elles astiquaient, elles briquaient, elles aéraient, en un mot chacune voulait que sa maison devienne accueillante et qu’on s’y sente bien. Les meubles fleuraient bon l’encaustique, de même que les parquets… Et on commençait à ranger les vêtements d’hiver…
Pour les personnes qui avaient un jardin, grand nettoyage aussi et plantations de fleurs nouvelles, les hommes s’occupant plus particulièrement du jardin potager. Pas tous…il y a toujours eu des récalcitrants et je pense que cela n’a pas changé beaucoup !
Et pour les enfants….Tout d’abord, avant Pâques, il y avait le Mardi-gras et la Mi-Carême. C’était moins fêté dans les écoles que maintenant…Le Mardi Gras, nous n’avions pas étude; c’était donc un petit congé qui nous permettait de revenir à la maison plus tôt et de faire des crêpes avec notre mère ! La Mi-Carême étant toujours un jeudi (jour de congé jadis), pas de changement. Mais ces deux jours nous permettaient de nous déguiser « avec les moyens du bord » et d’arborer un masque que nous avions choisi avec le plus grand soin…C’était grandiose ! Et il y avait l’attente des œufs, poissons, poules , le tout en chocolat, que les cloches revenant de Rome nous déposaient soit dans le jardin, soit sur les fenêtres. Pour les enfants (dont je faisais partie alors…aïe, on change) cette période ressemblait un peu à Noël…
Et le jour de Pâques arrivait. Vite, vite, au réveil on allait ramasser notre récolte de chocolats. En ça, rien ne semble avoir changé.
Et ensuite, nous nous faisions très beaux ! Que l’on aille à la Messe ou pas, il fallait se mettre en frais pour la toilette. Plus de vêtements d’hiver, nous mettions des habits neufs, même si le temps était plus que moyen ! Et on allait faire un petit tour, puisqu’il fallait bien se faire admirer par tous. Je me souviens d’être partie à la Messe sous la pluie, mais avec un « beau » chapeau blanc plus que printanier …Mon père n’était pas très d’accord et avait voulu me le faire enlever mais c’était le chapeau d’uniforme de mon école, et c’était obligatoire de le mettre ce jour…
Et réunion de famille autour d’un bon repas maison…Tout le monde était content. Pâques était vraiment un tournant dans l’année, moins que Noël peut-être, mais ça ce n’est pas certain. On renaissait….Et maintenant ?

 Geneviève                      Montpellier, 21 mars 2008

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