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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 00:00

Ah ! Ben, cette fois, Geneviève m'a envoyé le bon texte de circonstance (rires) :

SOUVENIRS D’ECOLE - Petite enfance -

« Vive les vacances, à bas la rentrée….
« Les pions sont à vendre, les boutiques à louer.
« Allez les p’tites ménagères,
« Achetez des choux pas chers
« Et gardez les trognons
« Pour fiche sur la tête des pions …….

Jeunes ne lisez pas, ce n’est pas très respectueux envers ces pauvres enseignants ! Mais c’est ce que nous chantions lorsque les grandes vacances arrivaient…Il est vrai qu’en cours d’année, nos maîtres, maîtresses et professeurs étaient sacrés et qu’on les respectait…Pas question de leur flanquer une gifle ni surtout un coup de couteau….Notre « défoulement » était moins grave et (très honnêtement) on s’arrangeait pour chanter ça quand les intéressés ne pouvaient pas nous entendre…C’était un manque de courage certain, mais ça ne fait rien, ça « défoulait » !

Alors qu’officiellement la classe durait jusqu’au 31 juillet, aux alentours du 14 juillet, nous étions « en roue libre. » Nous commencions à rendre les livres ce qui nous mettait déjà un peu en repos. Bien sûr, nous avions encore droit à une dictée, au calcul mental etc…Mais tout ça sous l’œil débonnaire de notre maître ou maîtresse ! Nous faisions aussi quelques jeux, du dessin, de la couture…Plus question de leçons à apprendre et encore bien moins de devoirs à faire. Et les récréations duraient beaucoup plus longtemps que le quart d’heure réglementaire. Instituteurs, institutrices se promenaient en groupes, tout en nous surveillant.. C’était bien le début des vacances.

Et pour deux mois, jusqu’au 1er octobre, nous retrouvions nos jeux d’enfants avec les copains du quartier. Bien que nous habitions sur JUVISY nos copains de classe habitaient eux sur ATHIS, l’avenue du Miroir étant plus importante sur cette commune. Nos jeux ne variaient pas beaucoup : balle, ballon, tennis dans le milieu de la rue (mais oui, nous n’étions pas NOAH ou autres champions, mais on s’amusait bien et c’était le principal !). Cache-cache, chat perché…que de parties avons-nous faites ! Et la grande récompense, c’était écouter l’arrivée du Tour de France à la TSF. Tout le quartier en profitait…Ah! oui, pour de bonnes vacances, c’étaient de bonnes vacances….Et ma mère, qui ne reculait devant rien, nous organisait des pique-niques soit aux fouilles de Draveil ou dans la forêt de Sénart. Elle emmenait avec nous un ou deux autres enfants…Pour aller à Sénart, c’était « pédibus »…ou éventuellement le car de JUVISY à DRAVEIL et ensuite, la marche….Qu’est-ce que nous étions heureux !

Il y avait aussi notre voyage en Lorraine chez nos grands-parents…La cueillette des mirabelles, puis les vendanges ! Quels souvenirs tout ça !.

A part le voyage en Lorraine, toutes nos occupations de l’été ne coûtaient pas cher, heureusement…Est-ce qu’on se contentait de peu ? Non, la vie était simple…Peut-être étions-nous moins tentés qu’à l’époque actuelle ? Certainement. Nous avions déjà la chance d’avoir un grand jardin et ce Mort-Rû qui le longeait.. Combien d’enfants vivaient dans des petits logements, sans confort…Les temps ont changé, c’est parfait…Faut-il pour autant oublier cette époque lointaine ? Bien sûr que non, elle avait son charme…

Geneviève      Montpellier, 16 juin 2008

Ce texte est sous référencement IDDN.
Toute utilisation de celui-ci doit avoir été précédée d'une demande à l'auteur 
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:00

SOUVENIRS d’ENFANCE……

 C’était avant la guerre de 1939. La rentrée des classes avait lieu le 1er octobre et dès la fin Septembre, on était en effervescence ! Il fallait préparer son matériel, tout comme maintenant, mais avec une petite différence.
Tout n’était pas neuf. On gardait pendant plusieurs années la même trousse, le même cartable. Ceux-ci étaient en cuir et on les astiquait (à l’encaustique si je me souviens bien) pour qu’ils brillent et deviennent « comme neufs ». Bien sûr, pour la trousse, on avait droit à des crayons absolument neufs…crayons pour écrire et crayons de couleurs. . Les cahiers aussi étaient neufs, ainsi que les buvards indispensables outils de l’écolier qui écrivait avec porte-plume et encrier…Aïe , les taches !
Et surtout, on avait droit à un tablier neuf pour cette rentrée (celui de l’année précédente était remis dans le circuit très rapidement…une semaine l’un, une semaine l’autre !) Mais pour la rentrée, on était magnifique…c’est ce qu’on croyait. Tabliers obligatoires pour tout le monde, tabliers noirs ou blouses grises pour les garçons lorsqu’ils étaient un peu plus grands.
Le jour tant attendu (n’exagérons rien !) arrivait. Les filles étaient dans une école, les garçons dans une autre.
Moi j’allais à l’école de Juvisy, le Groupe Ferdinand Buisson je crois. Là, je retrouvais mes camarades d’Athis-Val (de l’avenue du Miroir, De l’Avenue Jean Jaurès, de la rue de Juvisy). Il n’y avait sans doute pas d’école près de chez elles sur Athis. Plus tard, après le certificat d’Etudes, le Cours Complémentaire était également à Juvisy et recevait des élèves des environs : ATHIS, ABLON, VIRY-CHATILLON etc.… L’Ecole de JUVISY était importante . Il y en avait deux côte à côte : une pour les filles, une pour les garçons. Et ceci jusqu’au Brevet Elémentaire pour tous ceux qui n’allaient pas travailler après le certificat d’études et désiraient continuer des études.
Nouvelles classes, nouveaux élèves, nouvelles institutrices ou instituteurs pour les garçons. Dans les classes élémentaires, on nous distribuait les cahiers, des crayons, une ardoise avec un crayon d’ardoise, un porte-plume etc.…On écrivait à l’encre violette…Que de souvenirs ! Je « sens » encore l’odeur de tout ce matériel neuf qui était fourni ! Bien sûr, on pouvait en acheter d’autre, mais ce n’était pas une obligation. Bien des parents ne pouvaient pas se le permettre.
Et la distribution des livres commençait…certains étaient en excellent état, d’autres moins ! Il nous fallait les rapporter tous à la maison pour les couvrir . Occupation majeure et tellement importante ! Ensuite, nous collions dessus une étiquette avec notre nom, le nom du livre et le nom de la classe. Tout ceci était très souvent fait par les parents. Il fallait que ça soit bien fait ! Lorsque nous grandissions, nous faisions ce travail nous-même.
Il ne restait plus qu’à bien travailler…Plus tard, j’ai changé d’école, mais toutes les rentrées se ressemblaient. Il y avait toujours ce petit pincement au cœur puisqu’il y allait avoir « du nouveau ». Comment seraient nos professeurs ? Sympas, pas sympas, intéressants, pas très intéressants ? On se posait des questions, mais ils étaient respectés et très souvent aimés des élèves. Ils détenaient le savoir et essayaient de nous le transmettre avec dévouement. J’ai le souvenir d’institutrices à qui je dois tant ! Et le souvenir d’une femme professeur de français tellement intéressante ! Même aux moins douées, elle faisait aimer la littérature… Merci Madame DAGUE. Moi, je ne vous ai jamais oubliée et je me souviens d’une phrase qui nous faisait rentrer sous terre « ça, c’est de la littérature à cinq sous le mètre, du genre - quand il s’éveilla il était mort - » Alors, là, c’était sans appel ! Je ne pense pas qu’un professeur dirait ça maintenant…il se retrouverait à l’hôpital. La profession est devenue hyper-risquée !

Souvenirs…souvenirs…  Geneviève 29 Août 2007

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 00:00

SOUVENIRS……..d’un temps révolu !

 Petites histoires courtes - et perles….

 Au début de l’occupation et des restrictions, vu chez mon coiffeur cette affichette qui faisait part de la grande détresse de tous les corps de métiers:
« Etant donné la pénurie du manque de savon, les clientes sont priées d’apporter leur serviette ».
Si à la pénurie, s’ajoutait le manque…Coluche, bien avant sa mort (et sa naissance) aurait adoré !

En 1944/1945 - lettre anonyme envoyée au Commissariat d’ATHIS
« Il y a dans ma rue, une femme aux yeux flamboyants qui fait du marché noir à des prix dérisoires…. »
Affaire sans suite ! Le marché noir à des prix dérisoires…il y aurait eu la queue !

Même époque - un homme se présente au commissariat d’ATHIS
« Lui : je viens pour faire établir une carte d’identité pour ma femme.
« Le préposé - il faut que votre femme vienne elle-même
« Lui : Pourquoi ? Elle n’a pas le temps…
« Le préposé - il faut que nous prenions ses empreintes…
« Lui - quelles empreintes ???
« Le préposé - celles de l’index !
« Lui - Si c’est que ça, je peux faire l’affaire, son index est de la grosseur de mon petit doigt !!

C’est bien connu, dans l’administration on ne rencontre pas de préposés compréhensifs !

Ce sont des histoires vraies ! Il fallait quand même bien rire un peu à cette époque !

Geneviève          Montpellier, 2 juin 2008

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 00:00

SOUVENIRS …..   Ce matin du 6 juin 1944.…

Tout à coup, branle-bas de combat ! Nous entendons courir dans l’escalier et un gardien de la paix arrive dans le bureau et nous crie « ça y est, le débarquement a eu lieu en Normandie » ! Il venait d’entendre la nouvelle à la TSF ( comme on disait alors). Il n’avait pas de détails mais cette nouvelle nous suffisait dans l’immédiat ! Essayer de décrire notre joie à tous, cela m’est impossible. Je me souviens qu’on se congratulait comme si nous l’avions fait nous-mêmes ce débarquement…On s’embrassait, on criait, on riait…Enfin nous pouvions entrevoir la liberté…Pour moi, oubliée la fatigue, oubliée l’envie de dormir, oubliés les kilomètres à faire pour rejoindre ma mère et lui apprendre cette nouvelle incroyable. Tous nous étions dans un état second ! On ne savait pas encore combien cette opération tant attendue allait coûter de vies humaines et de destructions….Mais c’était un tel pas vers la fin de ce cauchemar de tant d’années…

Nous n’avions plus du tout envie de travailler ce jour-là et je crois que nous n’étions pas les seuls ! Je suis repartie pour Ablon retrouver ma mère et parler enfin de la Libération qui pointait son nez. Nous comprenions qu’il y aurait encore des moments pénibles, mais à cet instant, c’était la joie qui était présente et nous apercevions enfin le bout du tunnel…..ça redonnait du courage.

Jusqu’à la Libération deux mois et demi plus tard, la vie n’a pas été de tout repos! Les Allemands étaient de plus en plus soupçonneux (à juste titre d’ailleurs !) et j’avoue que nous avions un peu peur….Mais « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » n’est-ce pas ! Pour le péril, nous étions servis …

Geneviève                Montpellier, 29 mai 2008

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 00:00

Texte tiré d'un .pdf du blog de l'ASPP91

Souvenir du bombardement des gares de Juvisy sur Orge et d'Athis Mons le 18 Avril 1944 par deux anciens pompiers volontaires de Juvisy sur Orge « Serge Monjeaud et André De Wolf »

Depuis un certain temps, on savait que l'aviation alliée détruisait d'une façon systématique les gares de triage de la région parisienne.
Les gares de Trappes, Creil, Versailles, Villeneuve Saint Georges avaient été bombardées au début du printemps 1944.
Le dimanche 16 Avril 1944 lors d'une réunion à la mairie de Juvisy, des officiers supérieurs allemands étaient venus prévenir le maire de Juvisy qu'il fallait s'attendre à un bombardement de la gare de triage dans les quarante huit heures et de prévoir une évacuation de la population à une distance de sept cent mètres de la gare. Le maire fit afficher par Serge Monjeaud et René Mespezat, tous les deux appariteurs à la commune, un avis invitant les habitants proches de la gare à se retirer du centre de Juvisy.
Dans la soirée du 18 Avril, je quittais Serge Monjeaud vers 20H30. Ce soir là, le ciel était clair et bien dégagé de nuages. A 22H45, l'alerte fut donnée par les sirènes de la région. Je m'habillais remettant la tenue de feu et prenais ma bicyclette pour rejoindre l'école Jean Jaurès située rue Petit (le Lieutenant Buchet nous avait commandé de rejoindre cette école ; à seule fin d'avoir un second groupement de secours). Quant à moi, arrivé sur l'avenue de la Cour de France (nationale 7) je vis deux grappes de fusées éclairantes de couleur verte sur la gare de triage et de couleur rouge sur la gare de voyageurs.
Arrivé au 36 de l'avenue de la Cour de France, Serge Monjeaud sortait de son domicile avec sa bicyclette. Je lui dis : « cette fois c'est pour nous ».
En allant rejoindre l'école de la rue Petit, nous remarquâmes des personnes (assez nombreuses) qui rejoignaient les abris en courant.
Arrivés à l'école, nous nous dirigeâmes vers le téléphone. Subitement nous fûmes éclairés par des fusées (panthfinders mot anglais signifiant pionniers ou éclaireurs). Ces fusées suspendues à des parachutes étaient d'une éblouissante couleur blanche. Il était 23H10 lorsque les premières bombes éclatèrent dans le triage, avec une remarquable précision. Serge Monjeaud et moi allèrent regarder sur le perron dé l'école. Je me souviens lui avoir dit « ils tapent dans le mille », nous sommes retournés au téléphone, Serge décrocha l'appareil et appela la mairie où se trouvait le poste de commandement pour obtenir les instructions. Le lieutenant Buchet lui répondit d'aller rejoindre la voiture qui devait passer dans le bas de la rue Petit. Le matériel avait été ramené de la gare au 36 de l'avenue de la Cour de France. En quittant l'école une partie de la verrière s'est effondrée à quelques mètres derrière nous, des morceaux de fer déchirant la veste de cuir de Serge. Nous avons essayé de rejoindre la voiture mais sommes arrivés après son départ. Le bombardement était d'une telle intensité que nous dûmes rejoindre un abri situé rue Frédéric Merlet. Celui-ci était rempli de personnes. Nous sommes restés à la porte. Le souffle des bombes tombant derrière l'observatoire nous collait contre une porte, nous reçûmes des projections de pierre et de terre. A la suite d'une accalmie, nous avons tenté de rejoindre la mairie en empruntant la rue de l'observatoire puis la rue Camille Flammarion (appelée souvent la vieille montagne). Je me suis arrêté devant un cratère de bombe d'une profondeur de trois ou quatre mètres. Le bâtiment de l'Orangerie était écroulé.
La passerelle du zodiaque détruite se dressait verticalement. Dans le boulevard Raspail deux maisons brûlaient. Nous avons rebroussé chemin, repris la nationale 7 en direction de la rue Piver.
A la hauteur de la propriété de Monsieur Longuet, une fusée éclairante achevait de se consumer. Dans la rue Piver, des fils électriques et des débris de toutes sortes jonchaient le sol. Un avion venant de la direction Ouest-Est largua ses bombes. A ce même moment je tombais enchevêtré dans les fils électriques. Serge pu les éviter, en arrivant dans le bas de la rue Piver, me dit « regarde, il n'y a plus de mairie». On entendait l'eau couler provenant de canalisations crevées ainsi qu'une très forte odeur de gaz. Un rescapé errant au Carrefour de la rue Piver et de la grande rue nous prononça cette phrase « tous les pompiers sont morts », nous sommes allés sur la place de la mairie. Une personne me dit : « il y a des morts et des blessés dans l'église ». Je m'y suis rendu. Dans la sacristie se trouvait un bébé dans ses langes de couleur bleu à côté de sa mère. Tous les deux décédés, puis des gens blessés. Ne pouvant intervenir, je suis rentré chez moi déposer ma bicyclette et suis reparti à travers les trous de bombes rejoindre la place de la mairie pour participer aux secours. Parmi les pompiers tués sous la mairie, il y avait sept camarades. Les secours s'organisèrent lentement. Le maire se trouvant sur les lieux fût interpellé par Serge qui lui demanda des brancards et l'aide de jeunes gens des équipes nationales. Accompagnés de ces garçons, Serge se dirigea par la rue Camille Flammarion sur un des abris proche de la passerelle du zodiaque. Un officier de pompiers des communes avoisinantes participa au dégagement de personnes ensevelies dans un des abris. Les corps des victimes furent transportés provisoirement dans un local sur la nationale 7. Quant aux blessés, ils furent dirigés sur Viry Chatillon. Serge est ensuite redescendu sur la place de la mairie. Vers une heure du matin, la première bombe à retardement éclatait dans la Chapelle du lycée Saint Charles, quelques instants plus tard, une seconde bombe éclatait dans les villas Lardy avenue de l'Orge - aujourd'hui avenue du Général De Gaulle - toute la nuit à intervalle plus ou moins régulier. Les bombes à retardement éclataient. Se rendant compte du danger qu'encouraient les secours, un colonel de sapeur pompier secondé par un capitaine fit arrêter les secours. Ceux-ci reprirent le mercredi matin 19 Avril. Là il faut ouvrir une parenthèse (Monsieur Henri Longuet mit à la disposition des secours, du matériel pour activer le déblaiement en particulier de la mairie). Au cours de ce déblaiement, des pompiers entendirent des appels d'un pompier qui appelait le lieutenant Buchet. Ce sapeur était Roland Mespezat, seul survivant des pompiers. Blessé, il fût transporté à l'hôpital de Corbeil et fût décoré de la médaille du dévouement par le Maréchal Pétain. A la demande du sous-lieutenant Dupuis, Serge se rendit au Commissariat de Police pour donner des renseignements des personnes décédées et des blessés. Les personnes décédées furent déposées dans l'église où l'on dénombra 96 cercueils. Parmi eux reposaient cinq sapeurs pompiers. Deux autres, le sapeur René Mespezat et le caporal Marcel Marot furent retrouvés le matin des obsèques. Quant à moi, je participais aux secours rue de l'Hôtel de Ville, avenue de l'Orge, dans un pavillon près de la gare. Avenue de l'Orge, une bombe à retardement blessa le sapeur Beaugua qui perdit un oeil. Les bombes à retardement explosèrent encore pendant environ huit jours. Voilà le récit du bombardement de Juvisy tel que nous l'avons vécu. Une manifestation à lieu à cette date - anniversaire chaque année. Peu des nôtres peuvent y participer, ce qui est bien regrettable. Les survivants se retrouvent souvent seuls et oubliés.
André DE WOLF

 

Rajout du 28/08/2013 : Magitte avait demandé un droit de réponse à propos de la personne qui contestait les bombes à retardement. On le trouvera sur son site.

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 00:00

SOUVENIRS……..8 mai 1945 -

Ma mère travaillait comme téléphoniste à la Poste d’ABLON. Dans l’après-midi, elle m’appelle à mon travail au commissariat d’ATHIS et me crie littéralement dans l’appareil : « C’est terminé ! L’Armistice vient d’être signé …. » Elle était tout excitée et moi donc ! Je transmets immédiatement la nouvelle à tout le commissariat… Indescriptible…La joie était tellement grande et cette nouvelle - qu’on sentait bien venir - tellement attendue.! Plus personne n’avait envie de travailler. Nous avions déjà eu en 1944 la Libération, mais là c’était vraiment la fin de ce cauchemar que nous avions vécu depuis bientôt six années ! Etait-ce possible ?

J’ai rappelé Maman et lui ai proposé que nous allions toutes les deux à PARIS le soir, histoire de voir l’ambiance de la capitale ! Ce n’était pas un spectacle à manquer. Elle était ravie. Cette guerre lui avait apporté tant de malheurs et de douleurs qu’elle ne savait plus quoi dire et était prête à se mêler à toutes les manifestations de joie qui lui étaient offertes…Elle n’était pas la seule…Nous étions tous tellement heureux.

Nous voici donc parties à PARIS plus exactement aux Tuileries ! Que de monde ! Tous les gens se congratulaient, s’embrassaient ! Il y avait les civils bien évidemment, mais aussi des militaires français, anglais, américains…enfin tous les alliés qu’on remerciait puisque, grâce à eux, nous étions enfin libres ! C’était une explosion de gaîté, de rires, de cris. Nous étions tous amis sans nous soucier de la langue ou de la couleur de la peau ! Quelle nuit ! Et c’est ce jour là que, si ma mère avait dit oui…je pouvais (pourquoi pas) peut-être partir en Amérique…Un soldat américain charmant voulait m’emmener promener dans le Jardin des Tuileries, mais quand il a vu que maman suivait , il lui a dit « non, pas la maman » ! Alors…maman n’a pas voulu et moi, j’ai obéi ! On ne lâchait pas les filles comme ça à cette époque !

Et voilà pourquoi j’écris ces petits souvenirs d’une ville du Midi de la France, alors qu’il s’en est fallu d’un « oui maternel » pour que (peut-être), je les écrive de…. LAS VEGAS ou NEW-YORK !!!!!! (ça, c’est dans mes rêves les plus fous) !

Geneviève         Montpellier, 5 mai 2008

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 00:00

SOUVENIRS d’ENFANCE……. 1er Mai -

L’hiver était enfin passé….Tout renaissait …
Ce matin du 1er mai, mon frère, plus courageux ou plus rapide que moi, allait acheter un bouquet de muguet que nous offrions ensuite cérémonieusement à notre mère pour lui porter bonheur. Elle était heureuse et nous aussi. C’était une journée de fête.
Et comme presque tous les ans, mon père décidait que nous irions passer la journée en forêt, FONTAINEBLEAU ou SENART. Nous aimions ces deux forêts pour des raisons différentes: à Fontainebleau, c’était pour l’escalade des rochers ! La forêt de Sénart était beaucoup plus proche de nous et nous trouvions du muguet et plein d’autres fleurs. Et il y avait le Chêne DANTIN (je ne suis pas très sûre de l’orthographe !) mais je m’en souviens très bien. C’était à un carrefour dans la forêt et l’endroit était très agréable, avec un grand café et des tables sous les arbres. On pouvait apporter son déjeuner et nous avions droit à…une limonade…C’était la grande vie. Petits plaisirs peut-être mais que nous savions apprécier. Et quand papa, avec des airs mystérieux, prenait pour rentrer la route qui passait par RIS-ORANGIS, ça voulait dire que nous allions nous arrêter au bord de la Seine et manger une friture! Ce n’était pas tellement pour la friture que j’appréciais, mais l’idée de manger « au restaurant » c’est ça qui était bien ! Guinguette ou 4 étoiles, pour moi ça ne faisait aucune différence !
Quelle journée bonheur !
Un autre petit souvenir beaucoup plus tardif du 1er mai…C’était en 1945. Je devais travailler ce jour là et ma mère est venue me réveiller en me disant : « lève-toi vite, il fait un temps magnifique »…Il faut toujours croire ses parents, même quand on a 22 ans. Ce que j’ai fait. Vite levée, j’ai mis mon nez à la fenêtre et j’ai vu….la neige !!! Pour un 1er mai, et moi qui avais 8 kilomètres à faire pour aller travailler à bicyclette… Pas encourageant du tout . Enfin j’ai pensé que décidément, pendant cette guerre, rien ne nous aurait été épargné ! Bien sûr, cette neige n’a pas tenu et s’est vite transformée en eau ! Mais tout de même, est-ce qu’une chose pareille doit exister ? Souvenir insolite, mais pas trop mauvais puisque quelques jours après , c’était le 8 mai et l’Armistice. Ouf….

Bon 1er mai pour tous et beaucoup de bonheur !

Geneviève                     Montpellier, 29 avril 2008

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 00:00

Envoyée en famille en Haute Savoie Mme Wilkovsky née en 1932 à Athis Mons

Je suis née en banlieue, de parents banlieusards, en 1932 à Athis-Mons dans le 91, la Seine et l’Oise. J’ai toujours vécu là. J’ai donc perçu la guerre en tant que banlieusarde et en tant qu’enfant : l’exode, les bombardements et la Libération bien sûr.
Mon père était à l’époque ouvrier, puis il a ensuite continué à grimper dans la hiérarchie. Ma mère était sans profession.
Je me souviens parfaitement des premières vacances en 1936 même si je n’avais que quatre ans. Moi, petite fille, je ne comprenais pas ce que signifiaient les premières vacances pour mes parents. Nous sommes allés à Perros-Guirec.

L’exode : juin 40
Je n’ai pas senti le conflit arriver car j’étais trop jeune mais je m’en souviens très fortement à partir du moment où nous avons été occupés par les Allemands. C’est là que l’image est devenue réelle… l’image de quelque chose de grave qui arrivait. Mais nous avions déjà fait l’exode avant même l’occupation. C’était en juin 40…
Je n’avais pas huit ans. Il faisait beau, un temps merveilleux… Nous sommes partis avec mon frère de neuf mois dans le landau, ma grand-mère déjà très malade, le chien de ma grand-mère, ma mère. Mon père qui était soldat, nous a quand même accompagnés au risque d’être pris pour un franc-tireur. Nous sommes allés de Draveil où j’habitais à Nemours, soit cinquante-cinq kilomètres à pied, mitraillés sur les routes. Mais moi, enfant, je l’ai vécu comme des vacances ! Je trouvais ça formidable ! On allait se cacher dans les buissons, ça mitraillait. Il y avait des avions, des chevaux morts au bord de la route, des valises ouvertes que les gens laissaient… et les pillages.
Nous-mêmes pillions car nous n’avions rien à manger sur la route. Mon frère avait neuf mois. Il fallait bien le nourrir. Il me fallait du lait. Je me souviens très bien qu’on cassait les vitrines et que l’on entrait dans les maisons. On ne faisait pas d’autres dégâts, mais on prenait les salades qui poussaient. Il fallait que l’on se nourrisse. Ma mère et ma grand-mère pleuraient, mais j’en conserve un souvenir de vacances. Sur la route, lors des mitraillages, on se précipitait sur le bas-côté pour se cacher dans les buissons, mais c’est plutôt un jeu pour une enfant qui n’a pas huit ans. Même les mitraillages étaient un jeu. Il fallait voir comment c’était ! Toute cette foule sur la route ! Les voitures en panne sur le bord de la route, etc
J’étais fatiguée le soir car il nous fallait beaucoup marcher. …A un moment, quelqu’un en uniforme est passé mais il ne parlait pas français. Personne ne savait qui c’était. Il y avait sur la route des francs-tireurs comme mon père, des soldats qui avaient profité de la confusion pour accompagner leur famille. L’un d’eux a abattu cet autre soldat étranger sans savoir qui il était. Cela m’a marquée, m’a impressionné. Ils l’ont fusillé sur place en pensant que c’était un espion.
Nous sommes partis trois semaines, mais finalement les Allemands nous ont rapatriés en camion parce qu’évidemment ils nous avaient rattrapés. J’adorais le chocolat mais ma mère m’avait interdit de toucher à ce que me donnaient les Allemands en me disant : « C’est empoisonné ! ». Nous avons retrouvé nos maisons intactes.
Certains magasins acceptaient les fausses cartes. Dans la famille, on se dispersait pour aller faire la queue, pour avoir un peu à manger.

L’école
Pendant la guerre, je n’habitais plus à Athis-Mons mais à Draveil, toujours près de Juvisy. Les Allemands y ont occupé les châteaux – il y en avait quatre ou cinq – mais pas les écoles. Ils ont par contre occupé l’École normale à Paris où je suis allée après. A Draveil l’école continuait à marcher normalement exception faite qu’on nous faisait chanter « Maréchal nous voilà » tous les matins.
Il n’y avait qu’une petite fille juive dans la classe. Mon père m’avait dit : « Surtout ne joue pas avec. On ne sait jamais ». Plus tard après la guerre, nous avons découvert dans des livres que ce professeur qui nous faisait chanter « Maréchal nous voilà » était en fait une résistante de très haut niveau et qu’elle cachait des Anglais et des parachutistes…
Quand on vit ces évènements enfant, on ne peut pas comparer et l’on prend les choses comme elles viennent, au fur et à mesure. On pense que c’est naturel, parce que l’on n’a jamais connu autre chose mais je ressentais la crainte de mes parents. Je me cachais dès que j’entendais un Allemand, un bruit de bottes. Et c’est resté… Si j’entends un bruit de pas type bruit de bottes, une terreur se réveille en moi. J’avais peur parce que mes parents m’avaient fait peur : « Surtout ne parle jamais aux Allemands. Ne va jamais vers eux. » Ils avaient déjà connu une période difficile.
Mes parents n’étaient pas tellement au courant de la façon dont les juifs étaient traités par Hitler. La plupart des gens se bouchaient les oreilles et se masquaient les yeux sauf dans les communautés qui avaient déjà été touchées mais dans les communautés comme la mienne, ils ne voulaient pas savoir. Une campagne anti-juive faisait croire que porter l’étoile était infamant. Il n’y aurait pas eu cette campagne générale, le contexte n’aurait pas été le même… C’était la propagande !
Lors des rafles, les gens ne savaient pas où on les emmenait. Ils n’en savaient rien.
Je n’ai pas vu de camarades de ma classe partir exceptée cette petite fille juive dont j’ai parlé et qui a dû aussi disparaître de l’école à un moment de vacances. Je n’habitais pas dans un endroit où il y avait beaucoup de juifs, donc le problème ne se posait pas. Je n’ai découvert tout ça que quand j’ai connu mon mari.

Les bombardements
J’habitais à cinq cents mètres de la gare de Juvisy et nous avons été bombardés dix-huit fois. Les bombardements m’ont marquée parce que c’était la terreur vraie. On est là et on descend à la cave. Pendant l’exode, j’étais plus jeune, mais là… on est totalement impuissant. On écoute les bombes. On a d’abord vu les fusées éclairantes sur l’endroit bombardé et les bombes qui descendent. On savait qu’en entendant le sifflement de la bombe, elle n’était pas pour nous. On écoutait donc à chaque bombe. On est impuissant sous un bombardement. C’est l’horreur, la terreur pure car on ne peut rien faire !
Habitants dans un pavillon, nous avions une cave. Papa l’avait équipée avec une pioche, de l’eau, de la nourriture – enfin ce que l’on pouvait avoir à l’époque – au cas où on serait enseveli. Ce sont des choses qui marquent les enfants et qui restent.
A Juvisy, il y eut pour la première fois des bombes à retardement. Un matin, comme après tous les bombardements, nous sommes ressortis pour aller aider ceux qu’il fallait aider, et là, ça s’est remis à péter. Les bombes à retardement ont explosé une heure après et il y eut énormément de dégâts.
Nos parents nous envoient donc en Haute-Savoie où j’avais de la famille. Mon parrain n’était pas dans la résistance mais il l’aidait. J’ai vécu la Libération là, sous une autre forme, avec le reflux du maquis…. des Allemands… du maquis… des Allemands…
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SOUVENIRS……d’après-guerre -  (Geneviève Cotty)

Après ces années difficiles, les « années 1950 » semblent se présenter sous de meilleurs auspices. Je ne crois pas exagérer en disant que cette période était attendue avec un peu d’impatience !
Les restrictions de tous ordres étaient moins draconiennes (heureusement) et s’il y avait encore quelques cartes de rationnement, ce n’était plus pour longtemps. Si mes souvenirs sont exacts tout est redevenu normal dès le début de 1950. Ouf….
Les progrès sont arrivés à grands pas. Et quels progrès ! Le rêve de toutes les ménagères, puisque ce qu’on a englobé dans le terme « électroménager » les concernait directement, je veux parler tout d’abord des aspirateurs, moulins à café, fers électriques (un peu plus tard à vapeur ), et autres mixers…Et le plus gros matériel: machines à laver le linge, et réfrigérateurs ! Les journaux étaient remplis de réclames comme on disait alors, vantant les mérites de ces appareils destinés à transformer le travail domestique de la femme en un véritable bonheur et même en plaisir pur !!! Imaginez la pauvre mère de famille d’avant-guerre et même un peu plus tard, les jours de lessive (en principe le lundi de tradition). Comme disent les nouvelles générations « c’était pas la joie » ! On était positivement sur les genoux . Moi, j’ai connu ça pendant dix ans…avec trois enfants…et en appartement ! Je n’étais pas une exception. La lessiveuse à monter sur le fourneau à gaz, le linge à laver, à rincer plusieurs fois, à tordre et à étendre pour essayer de le faire sécher…(sans compter que l’eau vous dégoulinait dessus). Alors bien sûr, la première machine à laver, on l’admirait, on la bichonnait. On en avait rêvé. Elle n’était pas entièrement automatique, loin de là, mais telle qu’elle était elle rendait déjà de grands services et vous enlevait bien de la fatigue. C’était très appréciable.
Mon premier appareil électroménager fut un aspirateur, vendu par un représentant venu me faire une démonstration dans l’appartement…Ah !ces voix des sirènes, on ne peut pas y résister, surtout quand le fabricant vous propose des conditions de paiement qu’on juge extraordinaires..Et nous n’avons pas résisté, moi parce que j’avais très envie de cet engin, mon mari parce qu’il voulait me faire plaisir ! Alors on me l’a livré et…toutes mes voisines sont venues contempler l’objet de mon bonheur et assister à des démonstrations ! C’est un peu enfantin, mais nous n’étions pas blasés à cette époque.
Ensuite le réfrigérateur…très utile et apprécié comme tel. Réfrigérateurs à compression et aussi à absorption…qui se souvient du petit « SIBIR » posé sur un meuble, d’une capacité de 50 litres…Celui-là était à la portée de bien du monde, pas trop cher (encore que…) mais pas très résistant aux grandes chaleurs !
Et que dire de la Télévision ? Bien que ça ne soit pas l’achat prioritaire (et pour cause) nos enfants surtout l’attendaient avec impatience ! Heureusement que les grands-parents s’en sont mêlés en 1960 ! Merci encore à vous !
Et puis on avait vu aussi revenir des voitures absentes pendant plusieurs années. Les 2 CV…les 4 CV Renault …puis la Dauphine etc…etc…Que de souvenirs !
Et voilà, les temps ont changé. On ne saurait plus vivre maintenant sans ces progrès qui nous ont apporté outre du bien-être, du plaisir, du confort…quelquefois des soucis financiers ! Il faut ce qu’il faut ! Tout se paie en ce bas monde et il est bon que chacun puisse profiter des techniques nouvelles destinées à nous rendre la vie supportable et même agréable, pourquoi pas ?

Geneviève                         Montpellier, le 22 avril 2008

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 00:00
Sur le site de l'ASPP91,  on trouve des photos des pompiers de l'avant-guerre :






 
Plus d'images chez El Fronto...
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 00:00

Trouvé sur Ebay :

1958 : "La belle noyée d'Athis-Mons n'avait pas parlé". On n'en saura pas plus (à moins d'acheter le journal).

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