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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 00:00
Bon, je sais, c'est pas tout à fait Athis mais c'est quand même pas loin ! (rires) L'aut'jour, BL cherchait des images de l'ancienne passerelle de la gare de Juvisy et sur Delcampe, je lui ai déniché la carte ci-dessous. Il a reconnu les "gazomètres" à l'arrière-plan. C'était quoi-t-est-ce ? me suis-je demandé. Et j'ai demandé l'avis de Geneviève qui m'a aimablement préparé un texte sur cette image.



Pont de la gare de Juvisy. 28/09/2008

LA GARE de JUVISY il y a …bien longtemps !

Lorsque nous sommes arrivés à JUVISY en 1927, la gare de JUVISY existait déjà avec cette passerelle que j’ai très peu connue puisque le grand pont routier a dû être construit à la fin des années 1920. On aimait s’y rendre pour regarder passer les trains de marchandises, de voyageurs, ça faisait une bonne distraction !

Il y avait déjà un très gros trafic à cette époque puisqu’il y avait La ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille) et la ligne PO (Paris-Orléans. La SNCF n’existait pas encore. C’était le Chemin de Fer….Il y avait une import ante gare de marchandises…Si mes souvenirs sont exacts on appelait ce coin La Petite Vitesse ! Tout un programme…Je crois que c’était la rue Hoche qui était par-là (à vérifier) !



La gare des voyageurs qui se trouvait sous l’horloge, avait une grande salle des pas perdus. C’était là qu’on achetait les billets, cartes d’abonnements etc…et de là, on pouvait accéder aux quais et aux souterrains sous le pont, lesquels donnaient accès à la sortie sur la rue des Gaulois d’un côté, et de l’autre côté sur la rue de Draveil…..

Les trains étaient nombreux…uniquement à vapeur sur le PLM, et électriques ou à vapeur sur le PO, la ligne ayant été électrifiée….Les trains à vapeur (il y en avait encore après la guerre de 1939/1945), étaient moins confortables que les trains sur le PO. Nous étions un peu secoués et on recevait facilement des escarbilles quand on ouvrait les vitres !!! C’était folklorique ! Pour aller à la gare de LYON, desservie par le PLM, il fallait environ 30 minutes. Sur le réseau du PO, 20, 25, 30 minutes tout dépendait si on avait un train direct JUVISY/Gare d’Austerlitz, semi-direct, c’est-à-dire omnibus de JUVISY à CHOISY-le-ROI et de là direct jusqu’à la Gare d’Austerlitz, ou alors un train tout omnibus de JUVISY à AUSTERLITZ; . On avait le choix…Ensuite, si nous ne voulions pas nous arrêter à Austerlitz, nous pouvions continuer jusqu’à la gare St Michel et même jusqu’à la gare d’Orsay…

Nous étions très bien desservis (il fallait compter 5 minutes de plus pour St Michel, et encore 5 autres minutes pour Orsay.)

Comme dans tous les trains, nous avions droit aux contrôleurs de trains, après être passés devant le poinçonneur…qui ne vous loupait pas si vous n’étiez pas en règle ! Les billets, dont je ne me souviens plus du tout du prix, étaient vendus soit par Aller simple, soit par aller et retour. Ils étaient en carton, les aller-retour pouvant être coupés (suivant le pointillé !). Bien sûr, il y avait également des cartes d’abonnement à la semaine pour les personnes qui travaillaient à PARIS. Pour les élèves et étudiants, il existait une carte à l’année, toutes ces cartes avec photo s’il vous plaît ! Là non plus, je n’en connais pas le prix, mon insouciance de l’époque laissant à mon père le soin de s’occuper de ces détails (pas détails pour lui !)…





Sur cette carte, on voit des gazomètres dont je me souviens effectivement. Peut-être avaient-ils un rapport avec l’usine à gaz qui se trouvait rue Pasteur à JUVISY ? J’avoue que je n’en sais rien…Mais il me semble qu’ils sont restés là jusqu’après la guerre ou le bombardement…Je les revois en acier je crois, avec des publicités (non des réclames !) dessus…Mais, c’est bien loin….

Tous ces souvenirs de la gare datent de la fin des années 1920 jusqu’à la moitié des années 1930 à peu près. Ensuite tout a changé, s’est modernisé et…comme nous tous, n’a plus bougé jusqu’en 1945, en dehors d’une période d’activité intense de l’été 1939 à juin 1940. …c’était autre chose…

Geneviève                              Montpellier, le 26 septembre 2008

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 00:00

Document fourni et (surtout) scanné par Daniel Keller (merci à lui !)

Cliquer sur l'image (Documant .pdf de 3Mo)

Je rappelle le lien vers les publications sur Athis-Mons déjà en ligne :
http://dandylan.over-blog.com/pages/Dandylans_books-544060.html 

 

Le lien vers le document en OCR d'ElFronto

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 00:00

SOUVENIRS………toujours !
Rentrée des classes au….cours préparatoire…

Quel souvenir cette rentrée au Cours préparatoire qu‘on appelait aussi la 11ème ! C’était la « grande École ». On devenait grand, tout en restant un tout petit enfant, ce qui explique que les petits cœurs battaient à tout rompre.

Je me séparais de mes camarades de jeux de l’Avenue du Miroir, puisque habitant sur JUVISY, j’étais inscrite à JUVISY et mes camarades étaient inscrites à ATHIS, sauf une ou deux qui avaient pu être inscrites à JUVISY… Donc ce grand jour arrivait avec un bonheur « mitigé » bien souvent. Cela devenait sérieux, l’école maternelle n’allait plus être qu’un souvenir…

Préparation du cartable (le premier !). C’était important ! Pour le reste, l’école se chargeait des fournitures ! Heureuse époque ! Je me souviens de cette ardoise qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’était pas en ardoise, mais en une sorte de carton bouilli très dur (beaucoup moins cher). Par la suite, les parents qui le pouvaient achetaient au nouvel écolier une vraie ardoise dont l’entourage était en bois, mais ce n’était pas obligatoire… Et on nous donnait des crayons d’ardoise avec un porte-crayon en métal…Par la suite également on pouvait avoir un crayon d’ardoise à tailler…en le payant. Nos premières fournitures étaient données : c’était l’école obligatoire et gratuite … Etions-nous plus malheureux de ces fournitures de base ? Non… Les ardoises ne valaient pas grand-chose, mais pour un début, ça allait ! Au cours de l’année, on pouvait avoir des fournitures gratuites en renouvellement, mais pas n’importe quand ! Il ne fallait pas gâcher, ça c’était une règle bien établie !

Et nous avions droit à un livre de lecture, parfois en très bon état, parfois beaucoup moins ! Il fallait en prendre soin puisqu’il devait faire toute l’année.

Tablier noir obligatoire…pas de jaloux !

Les années suivantes, nous avions droit comme fournitures, outre l’ardoise toujours d’actualité, à un cahier de brouillon d’une qualité de papier très, très quelconque…Mais on n’écrivait dessus qu’avec un crayon dit « de papier » fourni gracieusement aussi !!! Et nous avions un cahier du jour pour les devoirs en classe, (celui-là restait toujours à l’école sauf lorsqu’il était terminé; on le rapportait alors à la maison pour le faire signer par les parents). Ne pas oublier le cahier du soir sur lequel nous faisions les devoirs à la maison !

Je ne sais s’il y a encore des fournitures gratuites actuellement ? C’était ça l’école de Jules Ferry…L’apprentissage de la lecture était pris très au sérieux de même que le calcul ! Ah ! bien sûr, nous ne faisions pas de « maths ». C’était beaucoup plus simple, nous apprenions à compter ! Avec le calcul, la lecture et l’écriture, nous étions parés… Regrets ? Un peu….

Geneviève  Montpellier, le 29 août 2008
Ce texte est sous référencement IDDN.
Toute utilisation de celui-ci doit avoir été précédée d'une demande à l'auteur 
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 00:00

ENCORE QUELQUES SOUVENIRS………. AOUT 1944

La LIBERATION…enfin !

 Depuis le 6 Juin, date du débarquement des troupes alliées en Normandie, nous attendions ce moment avec impatience. Pour mes collègues et moi le travail continuait au Commissariat d’Athis, mais l’ambiance était toute autre. Nous vivions dans l’espoir d’une libération prochaine et guettions l’avance des Américains. Les Allemands devenaient plus soupçonneux , craintifs et agressifs en même temps. Ils recherchaient les « terroristes », c’est-à-dire les résistants, les réfractaires au STO qui avaient pris le maquis munis de « fausses » cartes d’identité tout au moins en ce qui concernait leur nom, puisqu’elles étaient signées très légalement par le commissaire…et portaient le cachet officiel ! Nous avions une véritable petite entreprise de faux papiers !
Tout ceci énervait les Allemands qui venaient tous les jours au commissariat et présentaient des listes de jeunes gens qui ne s’étaient pas présentés à la kommandantur…sans succès..
Ils ont alors multiplié les perquisitions au commissariat, nous accusant d’être « un nid de terroristes ». Cela devenait très pénible et plutôt dangereux !
Et enfin, un jour d’août 1944, nous avons vu des parachutistes descendre du ciel ! Quelle joie !…Les nouvelles circulaient vite, vraies ou fausses d’ailleurs. Les Américains étaient à Longjumeau et venaient donc sur nous, les Allemands reculaient, c’était la débâcle pour eux…etc.. En réalité, c’était presque ça…mais les Américains, après une petite incursion sur Athis se sont retirés et les Allemands, tout au moins certains, sont restés un jour de plus ! Il y eût même des civils abattus certains simples curieux (personnellement je connais une jeune fille et sa mère qui ont été abattues dans leur jardin. Il s’agissait de commerçants de la grande rue à Juvisy qui avaient évacué après le bombardement sur Savigny, là où elles ont été tuées).
Et les garde-communications d’Athis fusillés par les Allemands. Un seul a pu échapper au coup de grâce donné par un officier allemand et a traversé la Seine à la nage malgré ses blessures. Je ne me souviens plus si cela s’est passé sur Athis ou sur Ablon. Je connaissais le chef de ces garde-communications, Monsieur GAUFILET si j‘ai bonne mémoire, membre de la Résistance, que je voyais souvent au Commissariat où il venait voir le commissaire…..souvenirs….souvenirs…
Pendant quelques jours, ça a été la liesse populaire …On savourait sa joie…mais à cette joie s’est ajouté une période qui l’a peut-être un peu ternie, cette période qu’on a appelée :

L’EPURATION -

Bien sûr, il y avait eu des collaborateurs, bien sûr, il y avait eu des femmes qui avaient fréquenté les soldats allemands , mais il y a eu aussi les petits règlements de comptes personnels. Est-ce que certains voulaient se dédouaner en entrant « en résistance » à la fin ? Ceux-là étaient les plus acharnés à punir des gens bien insignifiants parfois; le brassard FFI quelquefois un peu galvaudé, semblant leur donner un certain pouvoir. Je repense à cet homme déjà âgé qui avait été amené au Commissariat comme « collaborateur » parce qu’il avait dit pendant le bombardement dAthis que les Américains étaient des « Libératueurs » et non des libérateurs ! Moi, j’étais loin d’être collaboratrice, mais je ne suis pas certaine d’avoir remercié les Américains pendant le bombardement, tout en sachant que c’était pour notre plus grand bien à tous ! Quand mon père me donnait une fessée et me disait que c’était pour mon bien…j’avoue que je ne le remerciais pas ! C’est une histoire idiote, ce pauvre homme qui avait vraisemblablement fait la guerre de 1914 était désespéré..
Plus graves ont été les exécutions sommaires…Et j’en ai connu. Il fallait juger et condamner les vrais collaborateurs. Deux amis de mon frère, de Juvisy, ont été l’un déporté à Buchenwald (il s’agit du Lieutenant Legourd). Il n’en est malheureusement pas revenu. Un autre a été fusillé par les Allemands. Ces deux jeunes hommes, sur dénonciation d’habitants de Juvisy. Les dénonciateurs ont été arrêtés, jugés et passés par les armes. En toute légalité.
Mais les exécutions sommaires, sur dénonciations douteuses, sans procès…...Il y en a eu au Fort de Limeil-Brévannes ou à celui de Villeneuve-St-Georges …Mauvais souvenirs et pas à l’honneur des exécutants.. Des prisonniers avaient été abattus au cours de la nuit au prétexte qu’ils avaient voulu s’évader….
Pour mémoire, je rappelle le sort réservé dès la Libération aux femmes « légères » la première fois que j’ai vu une femme tondue, j’ai eu envie de vomir, vraiment. C’était plutôt triste. Ces mêmes femmes, on les a revues peu de temps après…avec les soldats américains ! C’est leur métier !
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre assez vite. Des tribunaux ont été créés et les procès ont eu lieu, à juste titre, légalement.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette période, mais ce n’est pas de ma compétence ! Moi je ne parle que de ce que j’ai vu.

 Et après la Libération ?

Notre vie s’est organisée autrement…pas tellement mieux avec les restrictions ! Nous étions heureux de voir les soldats alliés, ne plus voir les uniformes gris-vert de l’armée d’occupation était un réel bonheur ! On se sentait libres et ça c’est indescriptible !
Et puis, on avait droit à de menus cadeaux de la part des américains : chewing-gum, cigarettes, café soluble…ça nous semblait tellement bon après ces quatre années de misère !
Je me souviens d’une soirée dansante organisée par l’armée américaine au Château d’Athis (actuellement Collège St Charles). Je ne sais plus à quelle occasion, simplement sans doute pour le plaisir.. La jeunesse d’Athis était venue. Tout était illuminé, c’était magnifique. Et les danses !!!Alors là, c’était presque acrobatique ! Je me suis personnellement amusée comme ça ne m’était jamais arrivé : trop jeune avant-guerre pour obtenir une permission de mes Parents, et ensuite, les circonstances ne s’y prêtaient vraiment pas…
La guerre n’était pas terminée, mais on « faisait comme si »….Pas pour très longtemps…L’hiver 1944, les Allemands nous ont fait très peur et on se demandait s’ils n’allaient pas revenir à PARIS. La bataille des Ardennes a été très dure et on recommençait à trembler… Mais bon, ça ne s’est pas produit…

Le 8 mai 1945 est arrivé…ouf !

Geneviève         Montpellier - 15 août 2007

Ce texte est sous référencement IDDN.
Toute utilisation de celui-ci doit avoir été précédée d'une demande à l'auteur 
Vous trouverez tous les souvenirs de Geneviève
en consultant la Catégorie "Ancien temps"

Ajout d'un lien proposé par El Fronto :
http://docs.google.com/Doc?docid=dd6kmmbj_322kgnjcs2&hl=fr

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 12:55

 

 

Pour l'ami anglais Daniel K. :

J'ai déjà mis les noms de mes profs au lycée de la 2de à la Terminale ici :
http://dandylan.over-blog.com/article-16986620.html

Voici ceux de 6ème à "l'annexe J-B Corot de Juvisy" aujourd'hui Pagnol (1966-1967) :
Cassé (Maths), Planchet (Français-latin), Têtre (Histoire-géo), Chanteloup puis Rapoport (Anglais), Martinez (Sciences), Mr Martin (Travaux appliqués (1 trimestre))

En 5ème (1967-1968) :
"Melle Rousselot" (Maths), Beck (Français-latin), Têtre (Histoire-géo), Brochen (Anglais), Martinez (Sciences), Allain (Musique)

En 4ème (1968-1969)  :
Drouilhy puis Mathiau (Maths), (Pierre ?) Alexandre (Français-latin), Ambrosini (Histoire-géo), Buzier (Anglais), Ranz (Espagnol), Simoneau (Travail manuel et dessin), Martinez (Sciences), Allain (Musique)

En 3ème (1969-1970) :
Jacqueline Rousselot (Maths), Giscard (Français), Guilbaut (Latin), Michèle Bouttier (Histoire-Géo), Buzier (Anglais), Ranz (Espagnol), France (Dessin), Allain (Musique)

La "surgé" s'appelait Danièle Cloareg.
En première d'après la feuille que j'avais faite, il y a eu un Bell puis en Terminale un Dubois ??
En gym, c'était soit Mme soit Mr Vaucanson.

Mes camarades de classe en 4ème :
Claude Barbe, Martine Bécaud, Claude Chenwill, Mireille Costes, Christine Duplan, Gisèle Duvignau, Jean-Pierre Etchegoyen dit "Goyot", Mireille François, Catherine Garcia, Thomas Garcia, Daniel Gressy, Bernard Guiblain, Marie-Francine Guiomar, Christine Laugié, Martine Lejars, Gwennaëlle Le Berre, Serge Maintier dit "Dadou", Maria-Luz Minguez, Elisabeth Petro, Yves Prégermain, Patrick Valtersperger.

Mes camarades de classe en 3ème :
Barbe, Bécaud, Costes, Duplan, Duvignau, Etchegoyen, François, C. Garcia, T. Garcia, Gressy, Guiblain, Guiomar, C. Laugié, Lejars, Maintier, Minguez, Pétro, Prégermain, Valtersperger + Françoise Bienfait, Laurence Bidaud, Sylvie Cabana, Brigitte Fredinger, Marie-Christine Gaillochon, Marie-Annick Huitorel, Rémy Klein, Michèle Laugié, Mireille Marc, Maréchal, Brigitte et Jean-François Quinquet, Françoise Raffalli, Danièle Ribier et Pierre Lavaud

 

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 00:00

SOUVENIRS...  d’avant 1960 -

Je viens de lire dans les Carnets de voyage à ATHIS, les souvenirs de Daniel Keller, souvenirs plus récents que les miens ! Heureux homme ! Moi, j’ai quitté une première fois (temporairement) l’Avenue du Miroir le 18 avril 1944 pour cause de bombardement ! Et une seconde fois en 1956... définitivement., pour retrouver PARIS que j’avais quitté bien jeune.

Beaucoup des souvenirs de Daniel Keller me rappellent tant de choses …Je les mets ici, en vrac…

Dans un premier temps, il nous a parlé de JUVISY…que je connais bien puisque notre maison était Avenue du Miroir, à la limite d’Athis, mais sur Juvisy… Alors, voici quelques renseignements complémentaires … Les visites à ORLY… mais c’était la promenade favorite avant la guerre ! On allait (à pieds) s’y promener pour voir les petits avions… à moteur ! C’était une expédition, mais il n’y avait aucun moyen de transport pour s’y rendre… On prenait des raccourcis par les anciennes forges d’Athis. On admirait les grands hangars et parfois les dirigeables… Après la guerre, mon mari ayant travaillé à AIR France pendant plusieurs années emmenait notre fils voir les gros, gros avions ! Il avait pu lui faire visiter un Super Constellation ! Je me souviens de leur joie à tous les deux. Mais là, la promenade s’était faite en bus depuis la route Nationale ! Orly avait pris de l’importance et devenait un grand aéroport !

Le PRISUNIC de Juvisy, situé Grande Rue… Ce magasin n’existait pas encore… C’était auparavant le Magasin « A LA VILLE DE JUVISY », où on trouvait tous les vêtements, chaussures etc… enfin de quoi s’habiller des pieds à la tête. Ce magasin, je l’avais toujours connu, il était tenu par des gens charmants : Monsieur et Madame MAUPETIT et Monsieur et Madame SIMONNEAU (ils travaillaient en famille). Il s’agissait de très belle confection… Je ne sais plus quand il est devenu PRISUNIC mais je sais que ma mère qui a habité Juvisy jusqu’en 1981 en avait été très peinée (ce qui ne l’empêchait pas d’aller y faire ses courses !… c’était tout près de chez elle). Elle regrettait Monsieur et Madame MAUPETIT dont le fils Charles était un ami (plus jeune) de mon frère, comme lui élève de Saint-Charles et Scout.


Grand Rue de Juvisy dans les années 60 / 70 ?

Le Chanteur Christophe… Je ne le connais que par ses chansons mais j’ai connu sa famille, sa grand-mère en particulier à laquelle il ressemble beaucoup ! A chaque fois que je le vois à la télé, je crois revoir sa grand-mère ! Souvenirs…souvenirs… Sa famille avait une entreprise de couverture-plomberie-fumisterie dans la Grande Rue à Juvisy et leur commerce se trouvait juste en face du magasin de cycles d’un de mes cousins. Monsieur AULIER qui lui, organisait des courses cyclistes, et chez lequel mon frère et moi allions très souvent… admirer les vélos ! Que de souvenirs !

Monsieur KELLER parle aussi de l’Abbé LAURENT que j’ai aussi bien connu lorsque je travaillais au Commissariat d’ATHIS. La résistance lui doit beaucoup. Mon mari étant breton, nous avons assisté à des Pardons bretons à ATHIS - VILLENEUVE-le-ROI… Il y a tellement de bretons dans cette région…



Dans le récit publié ce jour, il est question du cinéma CALYPSO à VIRY. Je ne le connais pas car « de mon temps », il y avait deux cinémas : L’EDEN à la Pyramide - LE CASINO rue de Draveil à JUVISY… si je comprends bien, ils n’existent plus ! Je me souviens des séances de cinéma de l’époque ! Il y avait deux films et à l’entracte une attraction sur scène …Et c’était la fête quand nos parents nous y emmenaient… ce n’était pas courant ! Avec mon mari, nous y allions un peu plus souvent (plus d’autorisation parentale à demander alors !) - Ces cinémas semblent avoir disparu…dommage ! 

Merci à Daniel KELLER de ces souvenirs qui ont ravivé les miens…

Geneviève                Montpellier, le 17 août 2008

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Ajout : il existait bien un cinéma à coté du Café de la Paix : le Royal !

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 00:00

Sur ce cliché anodin pris dans le parc d'Avaucourt dans les années cinquante, j'avais pas fait attention au premier regard à un détail intéressant au dessus de la mairie. On y aperçoit ce qui doit d'être des sirènes !


En effet, avant, les pompiers volontaires étaient appelés par la sirène : un coup, c'était pas trop urgent ; deux, ça commençait à être grave ; trois coups, c'était le tocsin... On en trouvait dans toute la ville notamment au dessus de l'école Branly (voir la photo ici). Puis elles ont été remplacées par des "bips", genre de gros talkie-walkie que le pompier amenait chez lui.

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 00:00

SOUVENIRS ….. EN MUSIQUE -  Les « flonflons » du 14 juillet -

Encore une date qui me fait revenir bien des souvenirs à l’esprit : le 14 Juillet ! Fête nationale bien sûr, mais pour les enfants de ce quartier de l’Avenue du Miroir, comme pour tous les enfants de France d’ailleurs, c’était une fête en musique, musique militaire évidemment !

Tout d’abord, dans la matinée, il y avait une cérémonie aux Monuments aux Morts de la Grande Guerre. Dépôt de gerbes par le Maire et les élus ceints de leur écharpe tricolore, et par les responsables des Anciens Combattants de la Grande Guerre (celle-ci était encore bien présente dans tous les esprits). Tout ce monde accompagné par la fanfare municipale en principe depuis la Mairie, et suivi par les enfants pour ce mini-défilé en musique. Les cuivres, les tambours, tout allait bon train. On jouait La Marseillaise et d’autres musiques militaires…Et on se sentait invincible ! Quel hommage à ce 14 juillet 1789 dont on n’aurait raté les festivités pour rien au monde ! Je ne me souviens pas du nom de la fanfare d’Athis, mais à Juvisy, c’était je crois « La Pro Patria ». Dans les rues, c’était vraiment la fête.

Et surtout, il y avait la revue du 14 juillet à PARIS ! Nous prenions alors le train à JUVISY, de très bonne heure le matin, pour être bien placés aux Champs Elysées. Il y avait foule et très souvent, les épaules de mon père étaient les bienvenues pour me permettre de voir ce qui se passait ! C’était très beau ! A l’époque, il y avait des troupes coloniales qui défilaient et qui ajoutaient au folklore ! Et toutes les troupes à pieds, à cheval, les garde-républicains… Toutes étaient applaudies…Nous rentrions chez nous fourbus, mais tellement heureux !

Et je ne dois pas oublier la Retraite aux Flambeaux qui avait lieu je crois le 13 juillet au soir ! C’était un peu comme le « Combat des Maures » : Nous partions quelques-uns, mais nous étions infiniment plus à l’arrivée !Tout le monde suivait avec lampions multicolores, flambeaux etc…et « En avant la musique » ! On était heureux pour des petits riens, mais ça comptait pour beaucoup à une époque où les distractions ne nous rendaient pas blasés de tout.

Et le soir du 14 juillet, arrivait l’heure du Feu d’artifice (je peux dire des feux d’artifice car on pouvait voir ceux des communes avoisinantes). Explosion de joie alors «  la belle bleue, la belle verte, la belle rouge «  ! Certains étaient tirés des bords de Seine, d’autres des Parcs (Avaucourt, Juvisy)… Il y avait bien quelques ratées mais ce n’était pas grave ! L’essentiel était de bien s’amuser.

Pas le droit pour moi d’assister aux divers bals populaires ! Je n’avais pas l’âge admis par mon père (!!! Aïe cette époque qui nous voyait obéissants, contre notre gré il faut bien l’avouer !). Mais je me souviens qu’il y en avait plusieurs et que mes camarades qui y allaient rentraient ravies ! C’était ainsi….Je pensais me rattraper un peu plus tard, mais….les distractions ont été remplacées par des soucis. Pas de chance !

J’ai quand même un bon souvenir de ces festivités du 14 juillet. Est-ce que cela a tellement changé maintenant ? Peut-être pas…Toujours des fanfares, des retraites aux flambeaux, des feux d’artifice de plus en plus beaux, des bals ? Je n’en suis pas certaine sauf en ce qui concerne les feux d’artifice et les bals qui eux sont toujours bien présents. Mais à ATHIS et JUVISY, que se passe-t-il pour cette journée ? Je ne peux que m’imaginer en rêvant à ma jeunesse un peu lointaine !

Le 14 juillet représente quand même un anniversaire que nous ne pourrons jamais oublier complètement. Et les flonflons et autres feux d’artifice ont encore de beaux jours devant eux !

Geneviève    Montpellier, le 9 juillet 2008

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Pour les inconditionnels de Geneviève, retrouvez ses aventures sur son blog Magitte !

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 00:00

Tout le monde connait Louis Joseph Aimé Thomé de Gamond ? Euh ! J'en vois au fond de la classe qui font la moue. Mais qui était ce brave homme ? C'est l'ingénieur qui a imaginé le premier, le Tunnel sous la Manche !

En 1856, l’ingénieur français, Aimé Thomé de Gamond imagine un tunnel ferroviaire avec la création d’une gare sur une île artificielle. Le projet remanié dix ans plus tard et présenté à l’Exposition Universelle a l’appui de Napoléon III et de la reine Victoria mais finit aux oubliettes en raison de la Guerre de 1870.
Radio France

Le véritable « Père du tunnel » est l’ingénieur français Aimé Thomé de Gamond (1807-1876) qui consacra 30 ans de sa vie et de sa fortune à l’élaboration de divers projets pour relier les deux rives. Il propose ainsi en : 

- 
 
1834 : un tunnel immergé construit à l’aide de tubes en tôles
-    1836 : un pont  
-    1837 : un bac flottant entre deux jetées de 
8 kilomètres chacune  
-    1840 : une jetée
 
-    1844 : un tunnel foré

  Après avoir comparé, en 1856, techniquement et économiquement tous ces projets, Thomé de Gamond opte pour un tunnel ferroviaire foré avec construction d’un port artificiel sur le banc de Varnes. Ce projet sera remanié en 1867 et présenté à l’Exposition Universelle. Il recevra l’approbation de Napoléon III et de la Reine Victoria. 

En 1868, est créé le Comité franco-britannique pour l’étude du tunnel sous-marin dont l’objet est d’approfondir le dernier projet de Thomé de Gamond et de constituer deux sociétés, française et britannique, pour obtenir la concession du tunnel pour l’exécution de l’ouvrage et son exploitation commerciale. 

A la demande de Napoléon III, des études complémentaires sont réalisées mais la guerre de 1870 fait suspendre le projet.

Batisseurs-tunnel

Mais j'aperçois Geneviève qui se gratte la tête : quel rapport avec Athis-Mons ???



Dans le livre de Jean-Pierre Renau sur Thomé de Gamond, qu'apprenons-nous avec stupéfaction ? "Le père du tunnel" avait fait publier les poémes d'une dénommée Cornélie très amoureuse de lui, qu'il avait rencontrée dans sa jeunesse aux Pays-Bas pour la retrouver bien plus tard ! Un "attachement" des plus romantiques puisque voilà que ce brave Louis-Joseph propose à sa femme, cette Cornélie comme dame de compagnie ! Et où donc ? Je vous le donne en mille...

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 00:00

SOUVENIRS…..TOUJOURS… En attendant le Tour…

Cette saison tant attendue, l’été, voyait arriver non-seulement la fin de l’école et l’arrivée des vacances, mais aussi et ça, c’était très important le Tour de France… Tout le monde était passionné et les enfants peut-être encore plus que les adultes ! C’est qu’il y allait de notre honneur à chacun ! On ne faisait pas de paris en « misant », mais ils allaient bon train quand même !

Tous les enfants de la rue de la Paix et de la rue du Miroir, Athégiens et Juvisiens confondus, se rassemblaient sur notre mur pour écouter à la TSF l’arrivée du Tour à chaque étape…C’était très important puisque chacun de nous avait son coureur préféré, bien meilleur que celui du voisin ! La TSF hurlait à tout rompre puisqu’elle était dans notre salle à manger et…que tout le monde était dans la rue ! Ma mère qui aimait beaucoup les enfants avait donné cette habitude…A l’époque, peu de personnes avaient la TSF. C’était encore un objet dont on rêvait mais il y avait beaucoup à faire entre le rêve et la réalité…

Les filles étaient aussi passionnées que les garçons qui eux, se voyaient en futurs coureurs et bien entendu héros de ce Tour de France aussi populaire. Certains, déjà adolescents, faisaient partie d’équipes locales et participaient à des courses le dimanche. Tout ça en s’entraînant tout en travaillant en semaine…il fallait bien vivre ! Un de nos cousins, marchand de cycles à JUVISY, (Monsieur AULIER) était responsable d’une équipe. C’était un « fou » du vélo ! …Des anciens d’ATHIS et de JUVISY s’en souviennent peut-être…mais c’est bien vieux tout ça !

Le Tour de France 2008 commence samedi 5 juillet… Les vélos ne sont plus du tout les mêmes qu’à cette époque, les étapes non plus je crois…Entre vélo, train, avion, le Tour est toujours aussi apprécié par un grand nombre d’amateurs… Admire-t-on autant les coureurs ? Ça, je n’en sais rien ! Je sais simplement que moi j’ai autant de plaisir à suivre les étapes à la télévision…Progrès oblige !

Un simple souhait …qu’il ne soit pas question de dopage. Ce serait dommage de tout gâcher.

Geneviève             Montpellier, le 1er juillet 2008

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Pour les inconditionnels de Geneviève, retrouvez ses aventures sur son blog Magitte !

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