On y trouve même un ancien puits !
Jardins familiaux. Rue Robert Schuman. 24/08/2008
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Cela commence à faire longtemps que les travaux de la rue Voltaire ont été abandonnés (il faut savoir qu'un quart de la rue est sur Athis). D'après la rumeur (le mari d"une collègue...), l'état aurait "promis" de verser des sous... puis se serait désengagé !? Statu quo depuis...
C'est la faute à l'état
Si Voltaire est dans cet état...
C'est la faute à Sarko
Si Voltaire est dans le ruisseau...
Pendant que je balance, je signale aussi que l'Espace Goscinny est dans un piteux état :
J'avais cru que j'étais le seul maniaque des plaques mais non... Ouf ! Coppélia m'a fait remarquer sur le billet de la rue du parc d'Athis qu'il y avait d'autres anomalies comme celle de l'ancien petit Mons avec une minuscule :
Ainsi que l'accent grave d'Eugène Rayé qui avait sauté :
On notera que les majuscules ne sont pas très homogènes ; des fois, on trouve étrangement les articles avec : D'Ablon, de L'Egypte...
Et des fois sans !? Ou tout en majuscules !! Je signale que pour faire un É majuscule, il suffit de faire Alt + 144...
Pendant que j'y suis, je signale le super jeu des Lettres Manquantes proposé par le centre de loisir(s) euleumentaire de Jean-Jaurès : ....S.MONS Centre de loisir. elementaire . aur.. (rires)
ENCORE QUELQUES SOUVENIRS………. AOUT 1944
La LIBERATION…enfin !
Depuis le 6 Juin, date du débarquement des troupes alliées en Normandie, nous attendions ce moment avec impatience. Pour mes collègues et moi le travail continuait au Commissariat d’Athis, mais l’ambiance était toute autre. Nous vivions dans l’espoir d’une libération prochaine et guettions l’avance des Américains. Les Allemands devenaient plus soupçonneux , craintifs et agressifs en même temps. Ils recherchaient les « terroristes », c’est-à-dire les résistants, les réfractaires au STO qui avaient pris le maquis munis de « fausses » cartes d’identité tout au moins en ce qui concernait leur nom, puisqu’elles étaient signées très légalement par le commissaire…et portaient le cachet officiel ! Nous avions une véritable petite entreprise de faux papiers !
Tout ceci énervait les Allemands qui venaient tous les jours au commissariat et présentaient des listes de jeunes gens qui ne s’étaient pas présentés à la kommandantur…sans succès..
Ils ont alors multiplié les perquisitions au commissariat, nous accusant d’être « un nid de terroristes ». Cela devenait très pénible et plutôt dangereux !
Et enfin, un jour d’août 1944, nous avons vu des parachutistes descendre du ciel ! Quelle joie !…Les nouvelles circulaient vite, vraies ou fausses d’ailleurs. Les Américains étaient à Longjumeau et venaient donc sur nous, les Allemands reculaient, c’était la débâcle pour eux…etc.. En réalité, c’était presque ça…mais les Américains, après une petite incursion sur Athis se sont retirés et les Allemands, tout au moins certains, sont restés un jour de plus ! Il y eût même des civils abattus certains simples curieux (personnellement je connais une jeune fille et sa mère qui ont été abattues dans leur jardin. Il s’agissait de commerçants de la grande rue à Juvisy qui avaient évacué après le bombardement sur Savigny, là où elles ont été tuées).
Et les garde-communications d’Athis fusillés par les Allemands. Un seul a pu échapper au coup de grâce donné par un officier allemand et a traversé la Seine à la nage malgré ses blessures. Je ne me souviens plus si cela s’est passé sur Athis ou sur Ablon. Je connaissais le chef de ces garde-communications, Monsieur GAUFILET si j‘ai bonne mémoire, membre de la Résistance, que je voyais souvent au Commissariat où il venait voir le commissaire…..souvenirs….souvenirs…
Pendant quelques jours, ça a été la liesse populaire …On savourait sa joie…mais à cette joie s’est ajouté une période qui l’a peut-être un peu ternie, cette période qu’on a appelée :
L’EPURATION -
Bien sûr, il y avait eu des collaborateurs, bien sûr, il y avait eu des femmes qui avaient fréquenté les soldats allemands , mais il y a eu aussi les petits règlements de comptes personnels. Est-ce que certains voulaient se dédouaner en entrant « en résistance » à la fin ? Ceux-là étaient les plus acharnés à punir des gens bien insignifiants parfois; le brassard FFI quelquefois un peu galvaudé, semblant leur donner un certain pouvoir. Je repense à cet homme déjà âgé qui avait été amené au Commissariat comme « collaborateur » parce qu’il avait dit pendant le bombardement dAthis que les Américains étaient des « Libératueurs » et non des libérateurs ! Moi, j’étais loin d’être collaboratrice, mais je ne suis pas certaine d’avoir remercié les Américains pendant le bombardement, tout en sachant que c’était pour notre plus grand bien à tous ! Quand mon père me donnait une fessée et me disait que c’était pour mon bien…j’avoue que je ne le remerciais pas ! C’est une histoire idiote, ce pauvre homme qui avait vraisemblablement fait la guerre de 1914 était désespéré..
Plus graves ont été les exécutions sommaires…Et j’en ai connu. Il fallait juger et condamner les vrais collaborateurs. Deux amis de mon frère, de Juvisy, ont été l’un déporté à Buchenwald (il s’agit du Lieutenant Legourd). Il n’en est malheureusement pas revenu. Un autre a été fusillé par les Allemands. Ces deux jeunes hommes, sur dénonciation d’habitants de Juvisy. Les dénonciateurs ont été arrêtés, jugés et passés par les armes. En toute légalité.
Mais les exécutions sommaires, sur dénonciations douteuses, sans procès…...Il y en a eu au Fort de Limeil-Brévannes ou à celui de Villeneuve-St-Georges …Mauvais souvenirs et pas à l’honneur des exécutants.. Des prisonniers avaient été abattus au cours de la nuit au prétexte qu’ils avaient voulu s’évader….
Pour mémoire, je rappelle le sort réservé dès la Libération aux femmes « légères » la première fois que j’ai vu une femme tondue, j’ai eu envie de vomir, vraiment. C’était plutôt triste. Ces mêmes femmes, on les a revues peu de temps après…avec les soldats américains ! C’est leur métier !
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre assez vite. Des tribunaux ont été créés et les procès ont eu lieu, à juste titre, légalement.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette période, mais ce n’est pas de ma compétence ! Moi je ne parle que de ce que j’ai vu.
Et après la Libération ?
Notre vie s’est organisée autrement…pas tellement mieux avec les restrictions ! Nous étions heureux de voir les soldats alliés, ne plus voir les uniformes gris-vert de l’armée d’occupation était un réel bonheur ! On se sentait libres et ça c’est indescriptible !
Et puis, on avait droit à de menus cadeaux de la part des américains : chewing-gum, cigarettes, café soluble…ça nous semblait tellement bon après ces quatre années de misère !
Je me souviens d’une soirée dansante organisée par l’armée américaine au Château d’Athis (actuellement Collège St Charles). Je ne sais plus à quelle occasion, simplement sans doute pour le plaisir.. La jeunesse d’Athis était venue. Tout était illuminé, c’était magnifique. Et les danses !!!Alors là, c’était presque acrobatique ! Je me suis personnellement amusée comme ça ne m’était jamais arrivé : trop jeune avant-guerre pour obtenir une permission de mes Parents, et ensuite, les circonstances ne s’y prêtaient vraiment pas…
La guerre n’était pas terminée, mais on « faisait comme si »….Pas pour très longtemps…L’hiver 1944, les Allemands nous ont fait très peur et on se demandait s’ils n’allaient pas revenir à PARIS. La bataille des Ardennes a été très dure et on recommençait à trembler… Mais bon, ça ne s’est pas produit…
Le 8 mai 1945 est arrivé…ouf !
Geneviève Montpellier - 15 août 2007
Ce texte est sous référencement IDDN.
Toute utilisation de celui-ci doit avoir été précédée d'une demande à l'auteur
Vous trouverez tous les souvenirs de Geneviève
en consultant la Catégorie "Ancien temps"
Ajout d'un lien proposé par El Fronto :
http://docs.google.com/Doc?docid=dd6kmmbj_322kgnjcs2&hl=fr
Parc d'Avaucourt 1989
Parc d'Avaucourt 2008
Pour l'ami anglais Daniel K. :
J'ai déjà mis les noms de mes profs au lycée de la 2de à la Terminale ici :http://dandylan.over-blog.com/article-16986620.html
Voici ceux de 6ème à "l'annexe J-B Corot de Juvisy" aujourd'hui Pagnol (1966-1967) :
Cassé (Maths), Planchet (Français-latin), Têtre (Histoire-géo), Chanteloup puis Rapoport (Anglais), Martinez (Sciences), Mr Martin (Travaux appliqués (1 trimestre))
En 5ème (1967-1968) :
"Melle Rousselot" (Maths), Beck (Français-latin), Têtre (Histoire-géo), Brochen (Anglais), Martinez (Sciences), Allain (Musique)
En 4ème (1968-1969) :
Drouilhy puis Mathiau (Maths), (Pierre ?) Alexandre (Français-latin), Ambrosini (Histoire-géo), Buzier (Anglais), Ranz (Espagnol), Simoneau (Travail manuel et dessin), Martinez (Sciences), Allain (Musique)
En 3ème (1969-1970) :
Jacqueline Rousselot (Maths), Giscard (Français), Guilbaut (Latin), Michèle Bouttier (Histoire-Géo), Buzier (Anglais), Ranz (Espagnol), France (Dessin), Allain (Musique)
La "surgé" s'appelait Danièle Cloareg.
En première d'après la feuille que j'avais faite, il y a eu un Bell puis en Terminale un Dubois ??
En gym, c'était soit Mme soit Mr Vaucanson.
Mes camarades de classe en 4ème :
Claude Barbe, Martine Bécaud, Claude Chenwill, Mireille Costes, Christine Duplan, Gisèle Duvignau, Jean-Pierre Etchegoyen dit "Goyot", Mireille François, Catherine Garcia, Thomas Garcia, Daniel Gressy, Bernard Guiblain, Marie-Francine Guiomar, Christine Laugié, Martine Lejars, Gwennaëlle Le Berre, Serge Maintier dit "Dadou", Maria-Luz Minguez, Elisabeth Petro, Yves Prégermain, Patrick Valtersperger.
Mes camarades de classe en 3ème :
Barbe, Bécaud, Costes, Duplan, Duvignau, Etchegoyen, François, C. Garcia, T. Garcia, Gressy, Guiblain, Guiomar, C. Laugié, Lejars, Maintier, Minguez, Pétro, Prégermain, Valtersperger + Françoise Bienfait, Laurence Bidaud, Sylvie Cabana, Brigitte Fredinger, Marie-Christine Gaillochon, Marie-Annick Huitorel, Rémy Klein, Michèle Laugié, Mireille Marc, Maréchal, Brigitte et Jean-François Quinquet, Françoise Raffalli, Danièle Ribier et Pierre Lavaud
Aujourd'hui, j'ai créé une nouvelle catégorie pour le blog appelée "photos sans importance". Des fois, souvent (rires), je rate mes photos (ci-dessous, j'ai sûrement voulu prendre la cycliste). Mais en les regardant plus tard, ces photos ratées prennent étrangement du sens. Je ne saurais dire si c'est moi qui leur en mets ou si c'est une vue de l'esprit. En tout cas, je sais par expérience que bien des photos qui n'avaient aucune importance à l'époque où elles ont été prises prennent de la valeur nostalgique bien après (voir l'intérêt des vieilles cartes postales d'Athis).
Rue Anthonioz de Gaulle. 05/08/08
Rue Edouard Vaillant. 31/07/08
Rue Edouard Vaillant. 04/08/08