Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Balade dans Athis-Mons (91200), Juvisy sur Orge (91260) et Paray-Vieille-Poste (91550) FRANCE

SOUVENIRS de JUVISY……en cette période de rentrée des classes !

SOUVENIRS de JUVISY……en cette période de rentrée des classes !

De JUVISY à ATHIS,   Le Collège SAINT CHARLES.

 

 

Ah ! Ce collège dont je ne faisais pas partie puisque j’avais la malchance d’être une fille, on le «vivait» chaque jour à la maison depuis notre arrivée à JUVISY à l’été 1927 ! Mon frère y avait été inscrit en 11ème et y avait fait toutes ses études jusqu’en Maths Elem, en 1938 ! Toute sa vie d’écolier…Et il l’aimait son collège, il en parlait continuellement, c’était sa deuxième famille !


Depuis quand existait-il ? 1913, je crois date de sa construction et de l’installation d’une École Secondaire, d’après les récits de mon père. Puis pendant la guerre de 1914/1918, il a été réquisitionné et transformé en Hôpital militaire, ce qui explique notamment qu’il y a dans «Le Carré des Soldats» au cimetière de JUVISY des tombes de soldats décédés à JUVISY pendant la Grande Guerre mais originaires d’autres régions (toujours d’après les récits de mon père dont la famille habitait JUVISY). Mes souvenirs ne remontent qu’à 1927 ! Mais je le revois tel qu’il était, avec ses grands bâtiments, sa cour d’Honneur donnant sur l’actuelle rue Victor Hugo; à droite se trouvait la loge des concierges, puis le parloir, les bureaux du Supérieur, du Surveillant Général et le grand hall témoin de cérémonies importantes et servant aussi de salle des fêtes quand la vraie se trouvait être trop petite ! L’autre aile du collège, sur la gauche de la Cour d’Honneur comportait en outre une lingerie, le réfectoire, les dortoirs puisque bon nombre d’internes y vivaient… Les classes n’étaient pas surchargées et l’enseignement était excellent. Les professeurs étaient surtout des prêtres mais quelques civils enseignaient aussi. A la maison, nous entendions parler de tout ce qui rendait la vie des écoliers agréable, les cours de récréation, cour des petits, cour des moyens, cour des grands ! On y jouait au foot, au tennis, aux échasses ! Celles-ci étaient rangées à l’entrée, sous les locaux de la conciergerie ! Instruction, éducation, loisirs, on joignait l’utile à l’agréable ! Tous les ans, à la rentrée, mon frère était heureux de repartir vers son collège, ses copains, ses professeurs ! Ça existait cet état d’esprit alors… Moi, je me souviens des fêtes, notamment la kermesse annuelle, toujours à thème. Et la fête de gymnastique avec les exhibitions de Pierre BUCHET, ancien élève, ex-pompier de PARIS, capitaine des pompiers de JUVISY décédé en service au cours du bombardement du 18 avril. Je trouvais tout ça magnifique !

«En casquette à galons dorés» et uniforme bleu-marine. C’était une tenue obligatoire à l’époque.

Quelques années avant la guerre, le Collège a été agrandi, une nouvelle chapelle avec en dessous, au rez-de-chaussée une grande salle des fêtes ont été construites. Mais cette salle des fêtes n’a pas été utilisée en tant que telle immédiatement, puisqu’elle a été prêtée par le Supérieur du Collège à la Paroisse de JUVISY, la vieille église devant être démolie pour cause de vétusté ! Et reconstruite, ce qui a demandé du temps… C’est une autre histoire et d’autres souvenirs très intéressants un peu longs à raconter ici ! Cela a duré jusqu’en 1938.


Et ce fût ce drame, le bombardement d’ATHIS / JUVISY du 18 avril 1944. Le collège si cher au cœur de tous ses élèves et anciens élèves, a été en grande partie démoli… C’en était presque fini de cette «institution». Je dis presque puisqu’il a pu encore rendre quelques services importants : dans l’aile gauche, ancien réfectoire, ancienne lingerie etc. qui était restée debout, il a été aménagé des logements pour les sinistrés… Avec mon mari, nous avons habité dans l’ancien réfectoire et ma mère dans l’ancienne lingerie ! Moi qui rêvais jadis d’aller à St-Charles, mon rêve a été un peu réalisé, mais pas comme je l’aurais voulu ! Mais j’avais quand même eu le privilège, pendant deux ans, de bénéficier avec mon école, des cours de physique-chimie d’un professeur du collège et au collège, et d’utiliser son laboratoire ultra-moderne pour cette époque… J’en ai donc fait partie, petitement, mais c’était toujours ça….

Après ce drame, l’école devait revivre et pour JUVISY, c’était terminé ! Le Collège est maintenant à ATHIS, encore plus important qu’il n’était jadis, filles et garçons peuvent y faire leurs études…. Je ne suis plus en âge d’y aller malheureusement, mais j’ai encore un petit lien avec sa vie actuelle, par Internet !

 

Geneviève                    Montpellier, 14 août 2009

 

Ce texte est sous référencement IDDN.
Toute utilisation de celui-ci doit avoir été précédée d'une demande à l'auteur 
Vous trouverez tous les souvenirs de Geneviève
en consultant la Catégorie "Ancien temps" ou son site.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Le St Charles de 1960 était déjà à ATHIS etcelui-là je ne l'ai connu qu'à ses débuts. Ensuite, nous avons quitté la région...Je pense qu'il est encore plus grand que l'ancien, celui de JUVISY;mais...les filles de l'époque avaient quand même un oeil sur les garçons du collège au travers des grilles !!!
Répondre
B
Bonjour<br /> Une amie habitait à l'autre bout de la rue du parc,mais nous n'avons jamais songé à espionner ces garçons là,je dois avouer qu'on ne savait pas qu'il y avait le stade,sinon ?! <br /> En revanche avec d'autres copines on se contentait des scouts dans le parc des Soeurs à Ablon lors de leur fête annuelle.<br /> Bonne soirée<br /> Brigitte<br /> PS: c'était aussi à la même époque,les années 60.
Répondre
M
ah ce collège st charles !! des souvenirs pour moi aussi, plus réçents (si on peut dire). dans les années 60, j'habitais au bout de la rue du parc. donc juste en dessous du collège st charles. les parents et les voisins en parlaient souvent, car st charles avaient fait une extention de leur stade et si il n'y avait pas eu le bois entre le collège et l'immeuble en contre bas dans la rue du parc, la terre aurait recouvert 2 étages de l'immeuble. la pente était forte entre le collège et l'immeuble. merci les arbres.. nous, gamines, on gravissait le bois (déjà en faute, les parents ne voulaient pas) et on arrivait en rampant au stade. et là cachées , on regardait les "garçons" faire du sport. on était dans l'interdit et on avait l'impression de vivre une grande aventure. les coeurs battaient forts et les fous rires garanties. on étaient des espionnes. c'est vrai qu'a l'époque on s'amusait de peu ... lol
Répondre
G
Merci pour les photos ajoutées à ce texte et qui me ramènent tant d'années en arrière !
Répondre